La Flèche | Pédocriminel en liberté ! Seulement 1 an de sursis pour agression sexuelle sur sa belle-fille !
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 02/10/2020
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Un homme de 73 ans avait commis des attouchements sur sa belle-fille de 13 ans, à La Flèche. Il écope d’un an de prison avec sursis, ce lundi 28 septembre.
Le tribunal du Mans (Sarthe) jugeait ce lundi 28 septembre 2020 un homme poursuivi pour des attouchements sur sa belle-fille commis à La Flèche.
L’affaire est révélée à l’occasion d’un voyage scolaire, au printemps 2018. Une collégienne de 13 ans, originaire de La Flèche, confie à une camarade que son beau-père lui a fait des « trucs qu’il ne fallait pas » au cours des derniers mois.
Sa camarade appelle la gendarmerie
Encouragée par son amie, la jeune fille décide de se confier à sa mère par téléphone. Cette dernière refuse dans un premier temps de la croire. C’est la camarade de classe mise dans la confidence qui prendra finalement l’initiative de prévenir la gendarmerie.
Auditionnée, la plaignante fait état d’un stress important. Depuis son retour, elle se douche pendant des heures, se scarifie. Une manière d’exorciser le traumatisme. Elle doit également faire face aux pressions de la fille de son beau-père, qui la presse de revenir sur ses déclarations.
« Ca n’a pas duré longtemps, je m’essouffle vite »
L’intéressé, âgé de 73 ans, devait répondre des faits d’agression sexuelle sur mineur de 15 ans. Cheveux argent, lunettes, barbe taillée, le retraité multiplie les effets de manche et jure avoir simplement « chahuté ». Et touché incidemment l’intérieur du short de la jeune fille.
Dès lors, un dialogue de sourds s’engage entre la présidente et le prévenu. « Qu’est-ce qu’un homme de votre âge s’amusait à jouer ainsi avec une gamine de 13 ans ? », interroge la juge.
Ça n’a pas duré longtemps, je m’essouffle vite. Elle demandait des câlins, des prises. Si l’on ne peut plus chahuter… », élude le prévenu, en levant les bras au ciel.
« Vous êtes allé à la limite de la limite »
« Vous êtes allé à la limite de la limite », observe la procureure de la République, en parcourant le procès-verbal d’audition. L’expert psychiatre n’a, de son côté, décelé aucune pathologie mentale chez l’individu, par ailleurs inconnu de la justice.
Aujourd’hui, ma cliente est très méfiante vis à vis des autres », soutient l’avocat de la jeune fille, tandis que celle-ci se tient blottie contre sa mère, sur le banc des parties civiles.
En défense, Me Maigret plaide la relaxe pour défaut d’élément intentionnel à même de constituer l’infraction.
Après avoir délibéré, le tribunal condamne le beau-père à un an de prison avec sursis. Il fait l’objet d’une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
Source : actu.fr
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