Le Plessis-Robinson | Accusé d’attouchements sur deux enfants, le directeur de l’école maternelle François-Peatrik mis à pied
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 18/01/2020
- 00:00
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Une plainte pour agression sexuelle vise le directeur de la maternelle François-Peatrik, au Plessis-Robinson. Celui-ci a été suspendu provisoirement, à la rentrée de janvier, alors qu’une enquête a été diligentée.
Une réunion entre l’inspection de l’éducation nationale maternelle et l’association des parents d’élèves de l’école maternelle François-Peatrik est programmée ce vendredi. Le cas du directeur de l’établissement y sera discuté.
Arrivé en septembre dernier, celui-ci est mis à pied depuis le 6 janvier car il fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle sur une fillette de trois ans.
Celle-ci a été déposée par la maman de l’enfant, le 3 décembre dernier.
Selon elle, la fille aurait été victime d’attouchements du directeur au niveau de son sexe.
Un autre enfant de cinq ans a également été entendu par les enquêteurs de la brigade territoriale de protection de la famille chargés du dossier, pour des faits similaires reprochés au directeur.
Le chef d’établissement, qui fait aussi classe les jeudis et vendredis à la petite section, n’a pas encore été auditionné, ni mis en examen.
Sa suspension est pour le moment provisoire, pour une durée de quatre mois.
Un temps donné aux policiers pour mener toutes les investigations et vérifications nécessaires.
« Nous avons simplement reçu une note de l’établissement nous informant que le directeur était absent, explique une maman, à la sortie de l’école.
Nous n’avions pas plus d’information.
C’est très choquant, d’autant plus qu’il venait d’arriver. »
La grand-mère d’un élève préfère, elle, rester prudente.
« On n’a pas souvent eu à faire avec le directeur.
Tout le monde a été surpris de son absence.
J’ai entendu dire que c’était pour une histoire de harcèlement. On entend beaucoup de choses en ce moment, sans pour autant avoir de certitudes. »
Contacté, le cabinet du maire (LR) Jacques Perrin se montre tout aussi réservé.
« Cela reste des rumeurs que nous ne pouvons ni infirmer, ni confirmer.
Une enquête est en cours mais notre priorité est de garantir au maximum la sécurité et la sérénité des enfants. »
Source : Le Parisien
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