Saint-Maixent-l’École | Un pédocriminel accuse la famille de la victime de la prostituer

Jean-Marc veut mouiller tout le monde dans la même conspiration qu’il dénonce devant la chambre de l’instruction de Poitiers.
Après une minute de silence réclamée et obtenue pour son avocate poitevine juste décédée (1), le septuagénaire retrouve tout son mordant et livre son « J’accuse ».

Avertissement

Incarcéré depuis un an et demi sur une accusation de viol et de corruption de mineur de moins de quinze ans, il nie tout et livre sa liste des suspects. Toute la famille de la jeune Alexandra (2) y passe, sa mère, ses sœurs et leurs petits copains, ainsi qu’un capitaine de gendarmerie, malgré les injonctions à la modération du président Jacob.

Grosse somme

On l’accuse de profiter sexuellement d’une adolescente de quatorze ans, dans un village du Saint-Maixentais. Quatre années au cours desquelles il lui aurait offert des godemichés et laissé de l’argent sur la table du salon familial après des fellations et des rapports sexuels réguliers.
Jean-Marc aurait ainsi abandonné 30 à 40.000 € à la famille d’Alexandra, sans compter les nombreux cadeaux et achats effectués à Poitiers au profit de la jeune fille.

« Il y a quatre monstres dans cette histoire et trois victimes… Elle est sous l’emprise de sa mère et de ses deux sœurs qui la forcent à se prostituer. Je les accuse tous parce que j’ai vu. J’ai alerté la députée, j’ai alerté la mairie. Je vais écrire un livre, tout sera dedans »,

balance le septuagénaire en colère.

Fin d’enquête

La justice vient de prolonger une nouvelle fois sa détention provisoire entamée à l’été 2018 après une série d’alertes parvenues à la justice. Et l’avocat général Clot défend cette mesure alors que l’instruction en cours visant Jean-Marc et la mère de l’adolescente touche à sa fin.

Alertes

Une détention incongrue pour Me Péchier qui vient de reprendre le dossier. « Il a alerté tout le monde, il a révélé les faits et il n’a pas ménagé sa peine pour cela… »
Les magistrats en ont jugé autrement, le « J’accuse » du septuagénaire, qui reste détenu, est tombé à l’eau.
(1) Me Fatou Mel Sall Marbeuf, du barreau de Poitiers. (2) Le prénom a été modifié.

Source : lanouvellerepublique.fr

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