Algrange | Un homme de 32 ans condamné à 18 mois ferme pour avoir introduit un doigt dans les fesses de sa belle-fille de 10 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 22/05/2019
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Le beau-père d’une fillette de 10 ans écope de 18 mois de prison ferme pour avoir introduit un doigt dans les fesses de la petite. Les faits se sont déroulés à l’automne dernier, à Algrange. La victime, traumatisée, a été suivie durant tout l’hiver.
La fillette s’est murée dans le silence durant quelques semaines. Mais parce qu’être victime d’une agression sexuelle de la part de son beau-père est un secret très lourd à porter quand on n’a que 10 ans, elle a craqué.
C’est à sa grand-mère maternelle qu’elle a tout raconté, courant novembre.
Le tête à tête avec le beau-père un midi, un pari qui déboule à l’heure du déjeuner et cette improbable histoire de doigt dans les fesses…
La jeune victime détaille comment l’homme l’a emmenée de force dans sa chambre, l’a contrainte à se déshabiller, à se mettre à quatre pattes avant de lui introduire un doigt imbibé d’huile dans l’anus.
Aux enquêteurs l’ayant auditionnée, la petite victime évoque aussi d’autres faits, sans pouvoir les dater précisément, comme des caresses par-dessus les vêtements et des baisers sur la bouche.
Tout ceci se serait déroulé l’automne dernier à Algrange, dans le logement que la petite occupe avec sa mère.
Et où le compagnon passe selon son humeur.
À la barre du tribunal correctionnel, le prévenu n’a pas eu un mot de regret.
Pire, il a rejeté la faute sur l’enfant, indiquant qu’elle l’avait « provoqué » et qu’il serait allé au bout du geste pour lui donner une leçon.
La mère, qui avait un temps quitté son compagnon, a fini par se rabibocher avec lui.
Le jour du procès, elle est venue plaider en sa faveur.
Cette ligne de défense n’est pas allée bien loin.
L’homme de 32 ans, jusqu’ici connu pour des affaires de stups au Luxembourg, écope de 18 mois de prison ferme et 18 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve durant deux ans avec obligation de soins.
Son nom est également inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
Il doit enfin verser 1 500 € de dommages et intérêts à sa victime.
Plongée dans une grande tristesse à la suite de l’agression, elle aurait aujourd’hui retrouvé le sourire.
La justice n’en restera pas là : le ministère public entend saisir les services éducatifs.
Histoire de s’assurer qu’elle ne coure plus de danger auprès des siens.
Source : Le Républicain Lorrain
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