Le Havre | Un père incestueux prend un an avec sursis pour l’agression sexuelle de sa petite de 10 ans

Le Havrais, père de quatre enfants, nie des attouchements commis en 2016 sur sa fille de 10 ans pendant que sa compagne était hospitalisée.

Pour le père havrais, il n’est pas question d’avoir un début de sentiment de culpabilité.

L’agresseur sexuel de sa fille serait un copain d’école, ou bien un éducateur, voire son propre fils, frère de la victime.

« C’est une grosse menteuse », offre Christophe à la barre du tribunal correctionnel du Havre.

En garde à vue :

« Je ne peux pas la blairer »

« Je regrette de l’avoir mise au monde ».

La gamine née en 2007 est suivie depuis ses 4 ans par un institut médico-psychologique.

En mars 2016, alors que sa mère est hospitalisée pour ensuite accoucher, le Havrais reçoit la visite régulière à leur domicile d’un éducateur.

« Il semble dépassé », selon un rapport.

« Bah il y a un moment où c’est un peu fatigant », souffle ce père de quatre enfants.

Le 7 mars 2016, la petite se confie à une infirmière.

Le procureur de la République va en être informé.

Elle dit que son papa l’a « touchée à la coquille », en mimant le geste d’attouchements sur son sexe, alors qu’il dormait dans le même lit qu’elle.

Cela aurait commencé dès fin février.

« Elle décrit ça de façon simple, avec ses mots.

Elle ne voyait pas en disant cela la portée que cela pourrait avoir.

C’est d’autant plus pour ça qu’on peut la croire », abonde l’avocate représentant la gamine à l’audience.

À la barre, le père se retranche notamment derrière une culpabilité d’un éducateur.

Il n’avait jamais tenté celle-ci jusqu’ici.

En revanche, en garde à vue, il se vantait d’avoir « un gros appétit sexuel ».

Le juge le relève.

« Comment vous gériez cela en l’absence de votre femme hospitalisée ? », tonne le magistrat.

« Monsieur est quelqu’un de frustre, de primaire, estime la défense du Havrais.

Et pourtant il ne se confond jamais.

Il a toujours contesté les accusations.

Et puis, ça se serait passé une seule fois ?

Plusieurs fois ?

On ne peut pas dire que les déclarations de l’enfant soient constantes.

Il y a un doute important.

Le pourquoi ?

C’est une enfant qui veut attirer l’attention, qui est dans la recherche de l’exclusivité par rapport aux autres. »

Auditionnée par la police, la victime a répété ce qu’elle a subi.

Christophe désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels est condamné à un an de prison assortie d’un sursis et d’une mise à l’épreuve.

Source : Paris Normandie

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