Saint-Christol-lez-Alès | Deux enfants de 7 ans suspectés d’agression sexuelle sur une camarade de CE1
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 08/11/2018
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Sordide histoire de cour de récréation. Deux garçons de 7 ans auraient sexuellement agressé une petite camarade de CE1, dans la cour de l’école Joliot-Curie de Saint-Christol-lez-Alès le 15 octobre dernier.
“Un garçon et un de ses copains sur lequel il a pris un ascendant psychologique, ont attiré la petite au motif de lui parler. Le garçon a intimé l’ordre à l’autre garçon de lui faire des choses, sinon il allait le taper. Quand j’ai récupéré ma fille le soir, la maîtresse m’a dit qu’on lui avait baissé son pantalon et sa culotte, mais qu’il ne fallait pas dramatiser, qu’on réglerait ça plus tard”, raconte la maman, toujours sous le choc à nos confrères de Midi Libre.
Au départ, la mère n’a pas réagi, certainement surprise par les faits.
“C’est une fois dans le véhicule, où il y avait mon autre enfant plus jeune, que j’ai percuté.
J’ai interrogé ma fille, mais elle n’a rien voulu me dire.
Le lendemain, elle n’a pas voulu aller à l’école.
Elle n’était pas bien.
Je l’ai emmenée chez le médecin.
C’est là qu’elle s’est confiée.
Elle a craqué et a tout raconté”, témoigne-t-elle.
L’examen pratiqué par le médecin a permis de déceler des indices possibles d’attouchements.
“On a porté plainte le mercredi 17 octobre.
J’ai rencontré le directeur, mais je ne suis pas sûre qu’il ait pris la mesure du problème.
Après, on est parti à Nîmes pour un examen gynécologique plus poussé, à l’unité médico-judiciaire.”
Lorsque la maman revoit le directeur de l’école le dernier jour avant les vacances, il lui explique être désarmé face à cet incident.
Un des deux garçons est tout de même changé d’établissement, pas l’autre.
De peur de se retrouver face à son agresseur, la petite fille n’ose plus venir à l’école depuis la rentrée scolaire.
“On ne sait plus quoi faire, ni vers qui se tourner.
L’année dernière il y avait déjà eu des incidents avec cet enfant.
On a des questions, et personne ne nous répond.
On se sent totalement délaissés et rien ne bouge.
Laurent Noé, le directeur académique des services de l’Éducation nationale, nous a appelés.
Il nous a demandé des nouvelles de la petite.
Il reçoit les parents de l’élève mis en cause ce mercredi autour d’une table ronde.
Il devrait proposer des solutions”, espère la mère.
Source : La Dépêche
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