La Réunion | Un schizophrène de 27 ans agresse deux ados chez elles en passant par le balcon, 6 mois ferme
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 01/11/2018
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Étang-Salé. Quand Miguel A. prend son traitement, tout est censé aller bien. Mais le problème est que cet homme de 27 ans, qui souffre de schizophrénie avec délires de persécution, est aussi accro à l’alcool et au zamal. Inutile de préciser que le mélange provoque des réactions pour le moins imprévisibles qui lui ont déjà valu plusieurs condamnations pour violences.
Exemple avec son comportement du 26 janvier dernier à l’origine du procès d’hier. Ce jour-là, Miguel A. est dans une mauvaise passe. Consciente de son impulsivité, sa famille le surveillait comme du lait sur le feu depuis plusieurs jours.
Mais il a fini par tromper leur vigilance.
Avec pour projet de grimper en haut d’un immeuble pour on ne sait quelle raison.
Sauf qu’arrivé sur le toit, Miguel A. a été pris de vertige et ne savait plus comment redescendre.
Il a alors sauté sur un balcon pour tomber nez-à-nez avec deux adolescentes de 12 et 13 ans.
Le triste hasard a alors fait que l’adulte de la maison s’était absentée quelques minutes.
Là, l’intrus a d’abord demandé à simplement pouvoir traverser l’appartement pour rejoindre l’escalier.
Déjà inquiétante, la scène a vite pris une tournure terrifiante.
L’une des jeunes filles se retrouve alors plaquée contre un mur pendant que l’agresseur lui touche les parties intimes.
Courageuse, sa cousine intervient et, à elles deux, les ados parviennent à le pousser vers la sortie.
Non sans que Miguel A. leur demande un baiser et propose “un plan à 3”.
On imagine le traumatisme subit par ces victimes qui ne sont pas venues au procès hier.
Quant à l’agresseur, lui, il a comparu détenu.
Et s’est montré pour le moins perdu, arguant tout d’abord ne se souvenir de rien pour ensuite décrire toute la scène mais en niant les attouchements :
“J’avais une copine à l’époque, pourquoi j’aurais fait ça ?”, s’est-il défendu.
Malgré de multiples séjours en hôpital psychiatrique, les experts ont retenu une altération du discernement mais pas une abolition.
Hier, il a donc été condamné à 6 mois ferme.
Source : Clicanoo
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