Charleville-Mézières | Procès de Grégory Mestre, 35 ans, accusé de viol aggravé sur un mineur de 11 ans

C’est un procès d’un viol sordide, en Cour d’Assises, à Charleville-Mézières. Grégory Mestre, un ardennais de 35 ans, y sera jugé pour viol aggravé sur mineur de moins de 15 ans et pour acquisition et détention d’images à caractère pédopornographique. Le procès durera 3 jours.

Le 25 septembre 2015, un enfant de 11 ans et demi rentrait de son établissement scolaire par une petite ruelle de Charleville-Mézières, dans le quartier de la Ronde Couture, lorsqu’il avait croisé le chemin de l’accusé.

Le menaçant d’un cutter, l’homme avait forcé l’enfant à entrer dans un buisson.

A l’abri des regards, l’enfant avait alors été victime de plusieurs agressions sexuelles, jusqu’à être violé par son agresseur.

Malgré les menaces de représailles, l’enfant avait eu le courage de demander de l’aide à des passants qui, le voyant « en situation de détresse », l’avaient ramené chez lui, où il avait tout raconté à ses parents.

Les analyses ADN effectuées sur la victime et sur ses vêtements avait permis de remonter jusqu’à l’accusé, qui était mis en examen et placé en détention provisoire le 17 octobre 2015.

Trois ans après les faits et à quelques heures du jugement, nous avons rencontré l’avocat de la jeune victime, Maître Ahmed Harir, qui nous parle de son client, aujourd’hui âgé de 14 ans.

Notons que plusieurs circonstances aggravantes font passer la peine encourue pour viol de 15 à 20 ans.

L’âge de la victime (mineur de moins de 15 ans) et l’usage d’une arme (cutter) étant des circonstances aggravantes, le violeur présumé encourt 20 ans de réclusion.

Source : Radio 8