Canada | Dale John William Peck, ex-pasteur en fuite, a agressé sexuellement au moins 3 mineures, il prend 1 an de prison.

Un ancien pasteur pentecôtiste de Lévis qui a admis avoir agressé sexuellement trois jeunes adolescentes qui se trouvaient sous son autorité alors qu’il officiait au centre du Plein Évangile a écopé d’une peine d’emprisonnement globale de douze mois.

Dale John William Peck
Dale John William Peck

Les gestes reprochés à Dale John William Peck se sont produits entre les années 2002 et 2006 alors que l’homme exerçait une forme d’autorité sur les jeunes adolescentes agressées.

En 2007, sentant la soupe chaude et en apprenant que les policiers désiraient le rencontrer pour parler des allégations qui pesaient contre lui, Peck avait quitté le Canada pour trouver refuge à Hong Kong où il a refait sa vie.

Il travaillait pour une compagnie qui venait en aide aux clients en difficulté financière tout en leur offrant un support spirituel.

« Marquée au fer rouge »

En 2015, alors qu’il effectuait un retour au pays, Peck a été intercepté par l’Agence des services frontaliers du Canada en Colombie-Britannique.

Dans le cadre des observations sur la peine, les petites victimes de l’ancien homme d’Église avaient trouvé le courage de raconter leur histoire.

L’une d’elles avait mentionné au juge Alain Morand que jamais elle n’aurait pu penser, étant enfant, «que le grand méchant loup puisse se déguiser en ami».

Peck l’emmenait voir des films d’ados, la sortait aux restaurants, au centre de ski. «Il me faisait miroiter une fausse image d’ami pour mieux manipuler la jeune fille que j’étais», avait-elle précisé.

Des gestes qui ont mené à une baisse d’estime chez la jeune femme qui croyait qu’elle «ne valait pas grand-chose».

Une autre victime avait expliqué au Tribunal que ces gestes l’avaient «marquée au fer rouge» et que les «cicatrices» resteraient «toujours visibles».

En plus de la peine d’emprisonnement, Peck devra respecter une période de probation de deux ans et être inscrit au registre des délinquants sexuels à perpétuité.

Source : Le Journal de Québec

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