Canada | Le pédocriminel récidiviste Richard Riel de nouveau arrêté

MAJ du 17/06/17

Ayant pour fantasme de faire «des pique-niques avec des fillettes de douze ans où il y aurait des relations intimes», un multirécidiviste en matière d’agression sexuelle s’est fait prendre, la main dans le sac, dans le cadre d’une enquête virtuelle.

Richard Riel Pédocriminel Multirécidiviste
Richard Riel
Pédocriminel Multirécidiviste

Si les criminels font parfois preuve d’ingéniosité pour raffiner leur crime, les policiers suivent la même logique et c’est ce que Richard Riel a appris à ses dépens à la fin de l’année 2016.

À cette époque, les policiers avaient obtenu différentes informations à l’effet que le pédophile tenait des pique-niques party où des jeunes filles avaient des relations sexuelles.

Après avoir utilisé différentes techniques d’enquête, une «infiltration virtuelle» a été faite par un agent de la Sûreté du Québec qui se faisait passer «pour une femme intéressée à participer à l’activité avec son enfant».

Dans les conversations échangées, Riel aurait donné des conseils pour «amadouer la jeune fille» et l’amener à participer

« Fantasmes »

Lors de son arrestation, l’homme de 46 ans a confirmé les faits rapportés par l’agente d’infiltration tout en précisant que les fameux «pique-niques» appartenaient «au domaine des fantasmes».

Comme l’homme a déjà été condamné à deux reprises pour des agressions sexuelles, qu’il a fait un suivi à la clinique des troubles sexuels de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec et qu’il a déjà suivi des thérapies, la procureure au dossier, Me Sonia Lapointe, aimerait que l’accusé soit expertisé pour savoir s’il devrait être déclaré délinquant à contrôler.

Comme l’avocat de Riel, Me Charles-Olivier Gosselin, s’y oppose, les deux parties ont convenu de se retrouver le 27 juin prochain pour en débattre devant le juge Carl Thibault.

D’ici là, Riel reste détenu.

Source: Journal du Québec


Article du 22/12/2016

Canada | Cet homme de Québec accusé pour des crimes sexuels sur des mineurs

Richard Riel est un récidiviste qui a déjà été accusé d’agressions sexuelles

Photo Courtoisie | Sureté du Québec

Un individu déjà condamné deux fois par le passé pour des crimes à caractère sexuel a de nouveau été arrêté par l’Équipe d’enquête sur l’exploitation sexuelle des enfants de la Sûreté du Québec.

C’est menotté que Richard Riel, 46 ans, a été amené dans la boîte des accusés, jeudi.

Cette fois, l’homme est accusé de s’être «entendu par un moyen de télécommunication» dans le but de perpétrer une infraction d’ordre sexuel à l’égard de plusieurs personnes âgées de moins de 16 ans, ainsi que d’avoir conseillé une infraction qui n’a pas été commise.

Une perquisition a été réalisée par les enquêteurs au domicile de Riel, situé sur l’avenue de Bourlamaque à Québec et du matériel informatique qui devra être analysé au cours des prochaines semaines a été saisi.

Pour l’instant, l’enquête tend à démontrer qu’il pourrait y avoir d’autres victimes et toute information sur cet homme et ses agissements peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

Toujours selon la SQ,  Riel utilisait aussi le nom de Richard Côté Riel lors de l’approche de ses victimes.

Agressions multiples

L’homme de 46 ans n’en est pas à ses premiers démêlés du genre avec la justice, lui qui a déjà fait face à deux accusations d’agression sexuelle par le passé.

En 2009, Richard Riel a écopé d’une peine de détention d’un an après avoir «gentiment» offert à une jeune femme de la raccompagner chez elle, au petit matin en juillet 2006.

Toutefois, au lieu d’amener la jeune femme chez elle comme promis, il l’avait plutôt menée dans un parc pour lui faire des attouchements de nature sexuelle et se masturber devant elle.

En 2012, il a également écopé d’une peine d’une année pour un autre crime à caractère sexuel.

Comme le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me François Godin, s’est opposé à la remise en liberté de Riel, ce dernier va demeurer détenu de façon provisoire jusqu’au début du mois de janvier.

Source : http://www.journaldequebec.com

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