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Aujourd’hui, en France, des enfants sont contraints à se prostituer, de mendier, de voler ou d’effectuer des tâches domestiques épuisantes.
C’est pour faire connaître cette réalité que l’Unicef, l’association de soutien aux mineurs étrangers hors la rue et celle de lutte contre la prostitution des enfants Ecpat France, a organisé, mercredi 25 mai, à Paris, une journée d’échanges consacrée aux enfants victimes de la traite. Le phénomène est clandestin, donc très difficile à quantifier. Les meilleurs connaisseurs du sujet sont les acteurs de terrain.
Même incomplet et centré sur l’Ile-de-France, leur constat est inquiétant. Vanessa Simoni, de l’association Les Amis du bus des femmes, évoque une :
« explosion du nombre de mineures prostituées depuis 2014 ».
Une centaine d’entre elles, âgées en moyenne de 14 ou 15 ans et originaires du Nigeria, sont présentes à Paris. Elles sont venues par une filière active depuis vingt ans, mais qui concernait, auparavant, des majeures : des accords sont passés localement entre les familles des jeunes filles et celles des proxénètes, qui collecteront au pays l’argent de la dette de passage. Celle-ci peut monter jusqu’à 50 000 euros.
Fausses pistes
Des mineurs originaires de Roumanie, qui seraient deux cents à quatre cents à Paris, sont eux contraints à mendier ou à commettre divers délits : vols aux distributeurs de billets, vols de portefeuilles, de téléphones, arnaques à la charité, etc. « Ce…
Source: http://www.lemonde.fr/
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