Cholet | Un homme condamné à du sursis pour avoir agressé sexuellement sa fille de 12 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 04/11/2025
- 11:22
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Entre février et avril 2025, à Cholet, lorsque sa fille de 12 ans venait chez lui dans le cadre de la garde alternée, il lui aurait infligé des attouchements alors qu’elle était couchée.
Placé en garde à vue, il avait nié les faits, les justifiant par une “coutume” originaire de Mayotte.
À l’audience, il a persisté dans ses dénégations. Il a écopé d’une peine avec sursis et à l’interdiction de tout contact avec sa fille.
Les faits ont émergé début avril, lorsqu’il s’est rendu avec insistance au domicile de son ex-compagne, mère de l’enfant, à Cholet. Il voulait récupérer le téléphone portable de sa fille, venue chez lui la semaine précédente dans le cadre de leur garde alternée.
Aucune explication claire n’a alors été donnée quant à cette confiscation. Le ton est rapidement monté entre les deux parents, avant qu’il ne reparte, bredouille.
50 € pour se taire
Peu après, bouleversée, la jeune fille a fondu en larmes et confié à sa mère qu’entre février et fin mars, son père l’aurait agressée sexuellement à plusieurs reprises, lorsqu’elle était couchée, chaque fois qu’elle séjournait chez lui. L’adolescente a également rapporté que son père lui avait demandé de se taire, allant jusqu’à lui proposer 50 € pour acheter son silence.
Ce soir-là, il était en réalité venu récupérer le téléphone dans le but d’effacer des messages évoquant les abus infligés.
Placé en garde à vue, le père a nié les faits, rejetant toute intention sexuelle. Originaire de Mayotte, il a affirmé qu’il s’agissait d’une tradition de l’île :
« Quand on a un doute sur les mœurs de sa fille, on se doit de vérifier si elle est vierge. »
30 jours d’ITT
Devant le tribunal, l’homme, non assisté d’un avocat, a tenté de se trouver de nouvelles excuses :
« J’entends des voix, j’ai des crises de mal-être », tout en qualifiant sa fille de « manipulatrice comme sa mère ».
La présidente du tribunal, Juliette Pic, a alors tenu à rappeler la gravité des faits :
« Le médecin légiste a donné 30 jours d’ITT de nature psychologique à votre fille, c’est très rare. »
Elle a souligné que la jeune victime présente depuis lors « un profond mal-être ».
Après en avoir délibéré, le tribunal a reconnu le prévenu coupable, le condamnant à 18 mois d’emprisonnement avec sursis pendant deux ans, assortis d’une interdiction de tout contact avec sa fille. Il devra également verser 4 000 € de dommages et intérêts à cette dernière.
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