Wissembourg | Un Wissembourgeois de 47 ans condamné en appel à 14 ans de réclusion

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Pour des viols incestueux et des agressions sexuelles sur la fille de sa compagne
La petite n’avait que 12 ans au début de son martyr. La mère de la victime avait également été renvoyée devant la cour d’assises, pour ne pas avoir dénoncé ces crimes. Mais son dossier a été disjoint en raison d’une erreur dans l’ordonnance de mise en accusation.

Son beau-père (*) a reconnu des rapports sexuels avec elle, évoquant des sentiments « amoureux » malgré sa position d’adulte référent et une différence d’âge de 26 ans. 

Ce dernier, défendu jeudi et vendredi par Me Antoine Noblet, a fini par reconnaître que sa belle-fille, assistée par Me Lavle n’était en rien responsable de ce qu’il s’est passé. 

La peine de quatorze ans correspond à celle prononcée le 19 mars dernier par la cour d’assises du Bas-Rhin, et à celle requise ce vendredi à Colmar, au deuxième jour du procès en appel, par l’avocat général Philippe Vannier. 

La cour d’assises du Haut-Rhin a ajouté la peine d’interdiction définitive d’exercer toute activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs. 

Le condamné, qui a passé trois ans en détention provisoire, a donc été maintenu en détention. Son nom a été inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

La mère de la victime avait également été renvoyée devant la cour d’assises, pour ne pas avoir dénoncé ces crimes. Mais son dossier a été disjoint en raison d’une erreur dans l’ordonnance de mise en accusation. Elle sera finalement jugée par un tribunal correctionnel. 

(*) Son identité n’est pas dévoilée afin de préserver l’anonymat de la victime. 

 

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