Bayonne | Un prêtre condamné pour agressions sexuelles

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Pédocriminel En liberté

Un prêtre de 71 ans a été condamné ce lundi à un an de prison avec sursis
Un jeune de 19 ans l’accuse de l’avoir agressé sexuellement par des attouchements en février dans la cathédrale de Bayonne. Un prêtre de 71 ans, a été condamné pour agressions sexuelles par personne ayant autorité et pour détention d’images pédopornographiques.

Jean-François Esponde, 71 ans, un prêtre du diocèse de Bayonne a été condamné à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bayonne pour agressions sexuelles par personne ayant autorité et pour détention d’images pédopornographiques.

D’après ce jeune homme de 19 ans, qui était absent lors de l’audience, il y aurait eu deux agressions au mois de février dans la cathédrale de Bayonne, en l’occurrence des attouchements à caractère sexuel sur les genoux, les cuisses, les fesses et l’entre-jambe.

Le prêtre dément toutes les accusations.

Lors de l’enquête, des images à caractère sexuel ont été trouvées dans son ordinateur.

Une erreur, a plaidé son avocat :

“si l’homme a consulté des sites, ce sont des spams ou pour se documenter sur des récits et autres confessions de prisonniers lorsqu’il était affecté à la prison de Bayonne“.

Lors de sa dernière prise de parole avant que le tribunal ne se retire pour délibérer, il a déclaré :

“j’ai passé ma vie à aider les autres, ça m’a amené devant vous”

Jérôme Bourrier, le procureur de la République de Bayonne, lors de ses réquisitions, a insisté

“sur le récit précis et circonstancié et réitéré dès le lendemain de la victime”.

Il demande un an de prison avec sursis et interdiction d’exercer une activité ecclésiastique pendant cinq ans.

L’homme a été condamné à un an de prison avec sursis.

Il lui est aussi interdit d’exercer une activité avec des mineurs et ce pour une durée de cinq ans.

Son nom sera inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.

Il est relaxé en revanche pour la détention d’images pédopornographiques et la consultation de sites pornographiques.

Une vingtaine de personnes étaient venues apporter leur soutien à la victime juste avant l’audience à l’appel du collectif Itaia.

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