Guéret | Un Afghan écope de 8 mois ferme pour recours à prostituée mineure

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Des rapports contre des paquets de cigarette, de l’alcool ou encore de l’argent
Devant le tribunal de Guéret, le trentenaire a écopé de huit mois de prison. © Radio France - Sophie Peretti
Un homme a été condamné ce jeudi 6 juin 2024 à huit mois de prison ferme par le tribunal de Guéret pour avoir eu recours à la prostitution auprès d’une adolescente de 14 ans en 2022. Le prévenu a nié les faits.

Un Afghan de 31 ans comparaissait ce jeudi 6 juin devant le tribunal de Guéret.

L’homme était jugé pour avoir eu recours à la prostitution auprès d’une adolescente de 14 ans habitant à La Souterraine.

Les faits se sont déroulés entre les mois de janvier et octobre 2022 à Guéret.

À la barre, l’homme a nié les faits.

Devant les enquêteurs, la jeune fille âgée de 14 ans au moment des faits, a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec le prévenu et d’autres hommes majeurs.

Des rapports contre des paquets de cigarette, de l’alcool ou encore de l’argent.

Alors en famille d’accueil, l’adolescente est décrite comme fragile.

À cette époque, l’Aide sociale à l’enfance adresse même une note au parquet indiquant selon le président du tribunal

“Qu’elle côtoie des majeurs qui pourraient avoir une mauvaise influence sur elle”.

Un mis en cause qui nie en bloc

Les fugues se répètent. En juin 2022, la famille d’accueil l’aperçoit montant dans la voiture du prévenu.

À l’audience, l’homme se défend :

“On se prête la voiture avec Bilal, ce n’était pas moi”.

Par ailleurs, le téléphone du trentenaire borne à La Souterraine au moment où la jeune fille est en fugue.

Là encore, l’homme assure qu’à ce moment-là, il avait prêté son téléphone à un ami, tous les deux se partageant une même automobile.

Le président du tribunal s’adresse à l’interprète :

“Demandez-lui s’il confirme avoir eu des relations sexuelles avec la victime”.

Là encore, le prévenu répond :

“Non je ne la connais pas, je n’ai rien fait. Je l’ai croisé une fois. Elle était avec Bilal, j’ai dit bonjour, mais je ne la connais pas”.

Le parquet de Guéret requiert un an de prison ferme.

Pour la procureure, l’homme se conforte dans des mensonges.

Le tribunal le condamne à huit mois de prison ferme.

Le trentenaire a interdiction d’entrer en contact avec la victime durant deux ans.

Il est condamné à verser 1.000 euros à la partie civile au titre des souffrances endurées.

L’homme a 10 jours pour faire appel.

Julien Prouvoyeur, Lucile Auconie

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