Périgueux | Sursis pour détention de pédoporno et envoie de messages sexuels à une ado
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 12/12/2023
- 04:20
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Le prévenu fond en larmes. Ses mains tremblent.
Il a besoin de s’asseoir.
À la barre, il n’arrête pas de dire qu’il regrette, qu’il s’excuse, qu’il reconnaît les faits.
« Vous êtes conscient que lorsqu’on reçoit des vidéos à caractère sexuel qu’on n’a pas demandé, c’est très violent », insiste la présidente, Éva Dunand-Fouillade.
Le prévenu, un jeune homme de 22 ans, échange des messages avec une jeune fille de 14 ans sur le réseau social Snapchat.
La discussion est d’abord amicale mais il envoie à la victime des vidéos où il se masturbe.
Puis, il lui demande des photos intimes d’elle.
La jeune fille le bloque mais le prévenu la contacte de nouveau via la messagerie WhatsApp.
C’est la mère de la victime qui mettra fin à ces échanges en portant plainte à la gendarmerie après avoir découvert les photos.
Des images pédopornographiques dans son téléphone
Rapidement, il reconnaît les faits.
« Je voulais me faire du mal en faisant du mal aux autres, j’étais dans une période où je voulais en finir. J’ai fait une tentative de suicide », relate le mis en cause.
Le jeune homme, qui souffre de troubles autistiques, a grandi en famille d’accueil depuis ses deux mois et demi et évolue dans un climat familial difficile.
Mais, en fouillant plus attentivement son téléphone, les militaires découvrent des centaines d’images à caractère pédopornographiques.
« Je me suis mis sur Telegram, une personne m’a envoyé ça sans que je ne demande rien et les images se sont automatiquement enregistrées sur mon téléphone », se défend le mis en cause.
« Ce qui est déconcertant, c’est d’un côté le prévenu qui nous explique que les images pédopornographiques le dégoûtent et de l’autre, il envoie une photo de son sexe à une mineure », se questionne le procureur, Jacques-Édouard Andrault.
Le tribunal a décidé de le condamner à six mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de deux ans, interdiction d’exercer une profession ou faire du bénévolat en contact avec des mineurs et une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).
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