Beuzeville | Prison ferme pour agression sexuelle sur sa belle-fille mineure

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Le fait qu’elle ne soit pas sa fille biologique a pu contribuer à ces excès de comportement !…
Un habitant de Beuzeville a été condamné à quatre ans de prison, dont deux ferme, pour agression sexuelle sur une mineure de plus de quinze ans.

Au tribunal d’Évreux, cet habitant de Beuzeville (Eure) a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur mineur de plus de quinze ans.

Durant l’audience, il a nié fermement ce terme « d’agression ».

Le procès aurait pu ne pas avoir lieu.

La victime, que l’on appellera Manon, a tenté d’arrêter la procédure en cours, de peur d’affecter sa famille. Mais finalement, une audience au tribunal correctionnel a bien eu lieu pour Frédéric P., son ex-beau-père.

Cet habitant de Beuzeville (Eure) de 46 ans a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur cette jeune femme de 20 ans, âgée d’une quinzaine d’années au moment des faits.

Au tribunal d’Évreux, mardi 19 septembre 2023, l’accusé a été condamné à une peine de quatre ans de prison, dont deux ferme.

Mais il devra attendre avant d’aller en prison, car il bénéficie d’un mandat de dépôt différé.

En revanche, sa carrière d’enseignant semble compromise, puisqu’il a l’interdiction d’entrer en contact avec des mineurs, en plus de sa victime.

Le prévenu refuse de parler « d’agression »

La victime s’est longtemps tue parce qu’elle ne voulait pas que sa jeune demi-sœur « perde son père ».

Elle n’était que la « belle-fille » de Frédéric P., alors compagnon de sa mère. Mais suite à la séparation du couple, l’affaire éclate au grand jour.

D’après les témoignages, les faits remontent à quelques années. Ils ont été fixés entre mars 2018 et le 18 avril 2020.

À la barre, le prévenu est présenté en sa qualité d’enseignant dans un collège de la région.

Toutefois, aucun fait n’est lié à son activité professionnelle dans cette procédure d’agression sexuelle « incestueuse » sur mineur de plus de quinze ans.

En revanche, c’est à cet âge que, selon ses aveux, le « beau-père » avait eu « un autre regard » sur l’adolescente.

Je la taquinais beaucoup… Oui, je lui tenais la main, mais pas comme à une enfant, ddéclare rédéric P., le prévenu

Mais pas seulement. À plusieurs reprises, l’accusé aurait commis des attouchements sur l’adolescente en visant notamment « sa poitrine, le bas du ventre ».

« C’est donc bien une agression sexuelle », confirme la présidente Juliette Demaldent.

Cependant, le prévenu réfute catégoriquement ce terme « d’agression ».

C’est la victime qui… s’excuse

Depuis que le couple s’est séparé et que chacun est de nouveau accompagné, le prévenu reconnaît qu’il y a de nouveau « deux jeunes filles », auprès de lui.

Il indique par ailleurs avoir commencé à suivre des soins psychologiques et être toujours en thérapie.

Une expertise psychiatrique n’a décelé aucune anomalie ou altération du discernement.

L’accusé est décrit comme une personne narcissique, à la difficile autocritique. Il présente aussi un état de mal-être général.

Dans ce procès, la victime a retiré sa plainte et n’est donc pas partie civile ni présente.

La procureure Guiliane Hurel remarque que la plaignante a souffert de perdre sa petite sœur et de voir le couple se séparer à cause de cette dénonciation.

« Le comble ! Elle s’est excusée de la réalité des faits qu’elle avait tardé à révéler »

poursuit la magistrate qui requiert par ailleurs trois ans de prison, dont un avec sursis probatoire (deux ans) et une interdiction de contact avec la victime.

Le mandat de dépôt était prononcé pour deux ans. L’inscription au Fijais (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes) est d’office prononcée, quel que soit le jugement.

Un « parcours social exemplaire »

La défense est assurée par Me Jean-Michel Eude qui, d’emblée, estime que ce réquisitoire est « une mort sociale » pour son client.

Il doit rappeler « le parcours social exemplaire malgré une enfance difficile » (placement et adoption), les diplômes obtenus, un grand dévouement pour sa compagne et ses enfants et 23 ans d’enseignement.

L’avocat plaide qu’il ne s’est agi que « de caresses, certes à connotations sexuelles », mais, dit-il, le fait qu’elle ne soit pas sa fille biologique a pu contribuer à ces excès de comportement. Jamais de violences ou de réactions violentes de la jeune fille, de contraintes physiques…

C’est donc « le terme d’agression que n’admet pas » son client, répète l’avocat. Et de conclure qu’un « tel verdict le mettrait à la rue ».

La peine prononcée par le tribunal sera finalement de quatre ans dont une moitié de peine probatoire avec des obligations de soins, travail, interdiction de tout contact avec la victime, mais aussi de tout mineur pendant dix ans.

La partie de prison ferme sera donc à exécuter plus tard.

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