La Seyne-sur-Mer | Une vacancière de 14 ans agressée par un homme dans un bus
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 16/08/2023
- 00:22
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Le passager d’un bus à La Seyne-sur-Mer a été condamné pour “agression sexuelle d’une mineure” et “violences contre des personnes chargées d’une mission de service public”.
De son séjour en colonie de vacances dans le Var, Noémie (son prénom a été modifié), 14 ans, gardera le souvenir traumatisant de la main baladeuse d’un homme qui s’en est pris à elle, ce lundi 31 juillet, dans un bus de la ligne 8 du réseau Mistral à La Seyne-sur-Mer.
Cet individu s’est approché d’elle alors qu’elle était assise sur un siège.
“Petit à petit, je me décalais”
a-t-elle décrit devant les policiers.
La vidéosurveillance dans le bus en atteste:
” Monsieur se rapproche, se rapproche, jusqu’à la contraindre à se serrer sur le bout du fauteuil “
relate le procureur Dominique Mirkovic.
L’homme a glissé sa main sur la fesse gauche de l’adolescente.
“Il me caressait, j’ai commencé à avoir très peur, je ne pouvais plus bouger…”
“D’autres jeunes filles ont constaté que la victime était en pleurs complètement sous le choc”
poursuit le procureur à l’audience de comparution immédiate devant laquelle a été déféré ce mercredi Mohamed M., un sans papiers âgé de 27 ans visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis janvier 2023.
Neutralisé avec un Taser
Les amies de Noémie ont prévenu le conducteur du bus qui a pris attache avec un responsable du réseau Mistral et le convoi est rentré au dépôt de La Seyne situé à proximité.
Là, les deux employés ont indiqué à Mohamed M. que la police était alertée et lui ont demandé de les suivre sans faire d’histoires.
“Bande de fils de putes, je vais niquer votre mère, je vais venir vous tuer!”
L’un des salariés a reçu un coup au visage (une dent cassée), l’autre a violemment été écarté.
Les deux agents du réseau Mistral ont fini par parvenir à maîtriser l’agresseur en le maintenant au sol.
Les policiers devront faire usage d’un pistolet à impulsion électrique pour neutraliser le suspect.
Les fonctionnaires ont trouvé Noémie en larmes, prostrée sur son siège.
À l’audience du tribunal, le prévenu, tête baissée, a affirmé n’avoir aucun souvenir de la scène et a demandé pardon.
Un expert psychiatre n’a détecté aucune pathologie, seulement un état de grande précarité affective…
“Est-ce que tous les gens sous l’emprise de l’alcool vont caresser les fesses de mineures de 14 ans?”
a recadré le procureur.
Mohamed M. a été condamné à dix-huit mois de prison, dont huit avec sursis, et à cinq ans d’interdiction de territoire français.
Il a été maintenu en détention.
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