Annecy | Albert Blanc le tueur de la psy de nouveau condamné pour agressions sexuelles

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L’homme avait tiré au fusil à bout portant sur la psychologue Morgane Nauwelaers
Le 23 juin 2022, Albert Blanc avait été reconnu coupable de l’assassinat de la psychologue Morgane Nauwelaers, tuée en 2020 à Annecy. Le tribunal correctionnel de Chambéry l’a condamné, ce vendredi 3 février, à deux ans de prison ferme pour agressions sexuelles incestueuses.

Mise à jour du 8 Février 2023:

Ce vendredi 3 février 2023, Albert Blanc a été condamné à deux ans de prison ferme pour agressions sexuelles incestueuses sur mineur de 15 ans.

Le 26 août 2020 à Annecy, l’homme avait tiré au fusil à bout portant sur la psychologue Morgane Nauwelaers, car elle s’apprêtait à le signaler pour des faits d’attouchements sexuels sur sa petite-fille.

Mise à Jour du 24 Juin 2022:

Albert Blanc condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour assassinat.

Après quatre heures de délibérés, Albert Blanc a été condamné par la cour d’assises de Haute-Savoie à une peine de 30 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de Morgane Nauwelaers.

Une peine conforme aux réquisitions de l’avocat général. Avant le verdict, Albert Blanc a adressé un dernier message à la famille :

“Je comprends leur douleur, je comprends leur colère. Je leur demande pardon”.

Lors de ce procès, qui a duré trois jours, l’homme a été décrit comme une personne très froide, égocentrique, sans empathie ni compassion. Jeudi 23 juin, les débats portaient sur la préméditation de son acte.

Le 26 août 2020, le septuagénaire n’a pas supporté les agissements de la jeune psychologue, qui avait eu connaissance de faits d’agression sexuelle sur la fille, sa patiente, et la petite-fille du meurtrier. Elle s’apprêtait à les signaler.

Albert Blanc lui a tiré dessus à bout portant.

Albert Blanc sera jugé en correctionnelle à Chambéry en septembre prochain pour les violences sexuelles qui lui sont reprochées.

Article du 29 Aout 2020:

La jeune femme a été tuée mercredi d’une balle dans la tête à Annecy. Le suspect a reconnu avoir tiré

Illustration. LP/Olivier Boitet

Il est soupçonné d’avoir agi pour l’empêcher de le dénoncer. Le septuagénaire suspecté d’avoir tué une psychologue, mercredi à  Annecy (Haute-Savoie), a reconnu le coup de feu mortel, selon le parquet qui précise que la victime s’apprêtait à accuser le suspect d’agression sexuelle.

« Âgé de 75 ans, l’auteur présumé des faits n’a jamais été condamné (…)

Il reconnaît être venu sur le lieu des faits et reconnaît le coup de feu », a annoncé dans un communiqué la procureure de la République Véronique Denizot.

Non suivi par la psychologue et « exempt de toute pathologie mentale », le suspect aurait, selon les premiers éléments de l’enquête, agi du fait d’« une information préoccupante (signalement) envisagée par la victime depuis une dizaine de jours et rédigée la veille des faits », a ajouté la magistrate.

Cette information, qui repose sur des éléments recueillis par la psychologue dans un cadre professionnel, met en cause le suspect « pour des faits de nature sexuelle commis sur mineure de quinze ans dans le cadre familial », a précisé la procureure.

La garde à vue du septuagénaire, marié et père de deux enfants, a été prolongée jeudi.

Il doit être présenté à un juge d’instruction vendredi en vue de sa mise en examen.

La psychologue, âgée d’une trentaine d’années et mère d’un enfant de 18 mois, touchée à la tête, a été déclarée décédée mercredi en début d’après-midi.

Elle exerçait, comme son conjoint, dans le cabinet où les faits ont eu lieu mercredi matin dans le centre-ville d’Annecy.

 

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