Cavaillon | Une mère tue ses deux enfants âgé.e.s de 4 à 7 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 28/05/2022
- 16:53
Sandrine a commis l’impensable. Cette femme âgée de 45 ans est jugée depuis ce lundi devant la Cour d’Assises du Vaucluse pour le double meurtre de ses enfants qu’elle a commis en 2019 dans la commune de Cavaillon.
Cette dernière qui officiait en tant que directrice d’un laboratoire d’analyse médicale, était séparée depuis près de deux ans de son compagnon. La femme vivait toujours dans le domicile familiale et le père de famille s’était quant à lui installé dans un appartement.
Ce dernier appelait tous les jours ses deux enfants âgés de 4 et 7 ans pour prendre de leurs nouvelles jusqu’à cette terrible soirée du 28 octobre 2019. Ce soir-là, Florian (le papa) âgé de 34 ans tente de joindre son ex-femme, sans succès.
En dépression depuis plusieurs mois
L’homme qui a pressenti que quelque chose avait pu arriver, s’est alors précipité au domicile de son ex-compagne avant de découvrir l’horreur dans l’une des chambres du domicile. Dans la pièce, gisaient allongés sur le lit, les corps des deux enfants et de Sandrine.
Les secours arrivés sur place, sont parvenus à réanimer la mère de famille mais n’ont pu que constater les décès des deux enfants Thibaud (4 ans) et de sa grande sœur Laureen (7 ans). Selon le Dauphiné Libéré, Sandrine a drogué ses deux enfants avec des benzodiazépines, des médicaments qui ralentissent l’activité cérébrale avant de les étouffer à l’aide de sacs plastiques afin de tenter de mettre fin à ses jours.
La mère de famille, qui souffrait de dépression, n’aurait pas supporté la séparation avec son ex-compagnon, comme elle l’a expliqué dans un courrier avant de commettre l’irréparable.
La condamnation est plus lourde que celle requise. La cour d’assises du Vaucluse a condamné Sandrine Courvoisier, reconnue coupable du meurtre de ses deux enfants, à 25 ans de prison. L’avocat général avait requis 20 ans.
Pas de réduction de peine
Les magistrats ont retenu l’altération du discernement, la quarantenaire étant en dépression au moment des faits. Toutefois, après plus de trois heures de délibérations, la cour lui a refusé une réduction de peine à ce titre.
Le lundi 28 octobre 2019, cette Cavaillonnaise de 45 ans avait drogué son fils de 4 ans et sa fille de 7 ans, avant de les étouffer avec un sac plastique. Puis, elle aurait tenté de mettre fin à ses jours avec des médicaments.
Le père des enfants, sans nouvelles de ses enfants et de son ex-compagne, les aurait découvert étendus sur un lit de la maison. Seule Sandrine Courvoisier avait pu être réanimée.
Dans une lettre écrite avant sa tentative, elle expliquait avoir voulu s’ôter la vie, triste pour sa séparation, et souhaitait partir avec ses enfants «pour ne pas leur infliger la perte de leur mère».
Sandrine Courvoisier risquait la réclusion criminelle à perpétuité.
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