Nieppe | Un homme de 36 ans condamné pour détention d’images pédopornogrpahiques

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Condamné à deux ans de prison ferme pour détention d’images pédopornographiques
Mercredi 11 mai, un Nieppois de 36 ans a été condamné à deux ans de prison ferme par le tribunal de Dunkerque pour détention d’images pédopornographiques.

Il n’en est pas à sa première convocation à la barre. Le 12 décembre 2016, il a été condamné à 18 mois d’emprisonnement pour des faits de même nature. Trois ans avant, en 2013, il était au tribunal pour tentative de corruption de mineur. Et en 2017, pour agression sexuelle sur sa concubine.

C’est lors d’une interpellation pour des faits de violence que les forces de l’ordre constatent en sa possession la photo d’une jeune fille qui présente l’apparence d’une mineure. « Je l’ai sortie il y a cinq mois pour me masturber dessus. J’ai des pulsions, mais je n’ai jamais touché de fillette », se défend le prévenu.
Un carnet « pour calmer ses pulsions »

Après quelques fouilles au domicile du Nieppois, il tombe sur un certain nombre d’éléments informatiques (photos, conversations WhatsApp et SMS avec des photos de fillettes…) et un carnet dans lequel l’homme écrit tous ses fantasmes.

C. H. est suivie par un psychiatre depuis 2020, mais selon lui « tous les deux mois, ce n’est pas assez ». Il informe également le tribunal que ce fameux carnet lui sert à calmer ses pulsions. « C’est le psy qui m’a dit d’écrire dans mon carnet quand ça me démange », poursuit-il.

Lors des fouilles, les forces de l’ordre tombent aussi sur une culotte de petite taille. « Elle était dans les cartons de ma sœur. Je m’en sers pour faire les poussières. »

Face à tous ces éléments accablants, le tribunal s’inquiète : « Y a-t-il un risque de passage à l’acte ? » « Non, je n’ai jamais touché de mineurs de ma vie. J’ai des nièces… », assure le prévenu. Un argument qui ne convainc pas le procureur de la République. « C’est plus que de la détention d’images. Il y a une volonté de passage à l’acte avec cette récidive de l’infraction. »

Interdiction de contact avec des mineurs

Après délibération, le tribunal a décidé de maintenir C. H. en détention et le condamner à deux ans de prison ferme. Le Nieppois doit effectuer un suivi sociojudiciaire pendant 10 ans avec obligations de soins psychologiques.

Il a interdiction d’entrer en contact avec des mineurs et de travailler avec eux. Il est désormais fiché S et les scellées ont été confisquées.

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