Cazouls-lès-Béziers|Il aurait agressé sexuellement une mineure hébergée chez lui par l’ASE
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 18/03/2022
- 13:57
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Le prévenu est détenu dans une autre affaire d’agression sexuelle qu’il nie en bloc.
Les faits auraient eu lieu à Cazouls-lès-Béziers au mois de décembre 2012.
Les faits auraient eu lieu à Cazouls-lès-Béziers, sur une mineure placée en urgence par l’aide sociale à l’enfance chez cet homme dont la femme aidait le Conseil départemental pour accueillir les enfants en grande difficulté pour des périodes de très courte durée.
Selon nos informations, la victime présumée aurait déclaré les faits en 2014 alors qu’elle était entendue par des enquêteurs de la gendarmerie, en région parisienne, car elle venait d’être victime de violence dans un foyer d’accueil.
Selon elle, le jour même de son arrivée à Cazouls, le prévenu aurait abusé d’elle alors que sa femme était présente dans la maison. Mais cette dernière n’aurait rien entendu de ce qu’il se passait dans la chambre de la victime présumée.
Avant sa déposition en région parisienne, elle avait raconté les actes subis à Béziers à une éducatrice de l’Azote (Association que travaille avec le Département pour placer les enfants en difficultés, NDLR) sans que cela ne soit pris au sérieux.
La propre mère de la victime n’avait pas non plus tenu compte des déclarations de sa fille alors âgée d’un peu plus d’une dizaine d’années.
Il faudra attendre le mois de mai 2015 pour que le suspect soit interpellé et placé en garde à vue pour être entendu.
Il nie la totalité des faits qui lui sont reprochés depuis sa première audition. Il assure qu’il n’a jamais rencontré le moindre problème avec de jeunes adolescents ou des adolescentes et ne comprend pas pourquoi il est mis en cause. Sauf qu’en 2013 une procédure a été lancée contre lui pour des faits de viols sur mineur.
L’Azote le licencie et prononce une interdiction administrative d’exercer la profession de famille d’accueil contre lui et son épouse. Il va pouvoir malgré tout être en capacité de travailler dans un lycée du Biterrois en tant qu’électricien.
En 2019, alors qu’une confrontation est organisée avec la première victime, le suspect ne se présente pas. Il a quitté la région sans donner sa nouvelle adresse.
La seconde affaire suit son cours et au mois de mai 2020 il est condamné à six années de détention pour des faits qu’il a niés en bloc. Ayant fait appel à l’issue de son premier procès, il n’a pas été incarcéré. La décision de tribunal de Béziers a été confirmée en appel au mois de septembre de la même année et il est incarcéré depuis le mois de septembre 2020 en Savoie.
C’est donc détenu qu’il va se présenter de nouveau devant le tribunal de Béziers pour des faits d’agression sexuelle que la victime a décrit sans jamais changer de version et surtout sans avoir eu connaissance de la situation d’une seconde victime.
Lors de l’enquête de la gendarmerie la compagne du suspect a été entendue. Selon nos informations, elle avait défendu son compagnon en décrivant une pièce différente de celle décrite par la victime présumée.
Elle avait aussi rajouté en dénonçant l’ensemble du témoignage de l’adolescente :
“Cette jeune fille est une adolescente perturbée. C’est une prostituée qui avait une tenue vestimentaire plus que choquante. C’est une adolescente aguicheuse.”
Elle n’est restée que quelques jours à Cazouls.
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