Ploudalmézeau | Un an de prison pour avoir contraint une ado à des rapports sexuels
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 05/01/2022
- 17:30
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Cette « triste rencontre », selon les mots du président Christophe Subts, s’est produite le 23 janvier 2020 à Ploudalmézeau (Finistère).
Elle se termine ce lundi 3 janvier 2022 au tribunal de Brest où un homme de 35 ans était jugé pour « atteinte sexuelle sur une mineure par un majeur mis en contact avec la victime par réseau de communications électroniques ».
La jeune fille avait 13 ans, son âge s’affichait sous son profil sur ce site spécialisé dans les rencontres adolescentes, censé mettre en relation des internautes du même âge.
Lui, un diplômé en sciences, actuellement sans emploi, se faisait passer pour un garçon de 21 ans.
Il a contacté plus de cent profils différents.
Des relations sexuelles imposées
Une « correspondance nauséeuse », selon Élisabeth Fily, l’avocate de la famille, s’est installée entre les deux.
La jeune fille se sentait seule, mal intégrée dans son groupe d’âge.
Elle voulait expérimenter sa première fois avec quelqu’un de plus mature et a accepté de le rencontrer dans sa commune.
Ce soir-là, il a emprunté le véhicule d’un ami et est passé la chercher, « comme convenu, entre 19 h 30 et 21 h ».
En voiture, ils se sont arrêtés dans un chemin creux « où ils ne risquaient pas d’être surpris ».
Là, elle a dû consentir à son exigence de relations sexuelles.
Cet épisode a plongé la jeune fille dans une profonde détresse.
En mars, elle fait une tentative de suicide.
À l’audience, encadrée de ses deux parents, la jeune fille a confirmé, par une phrase brève, le déroulé des faits.
« J’étais mal »
Son agresseur, qui paraît avoir 45 ans, s’est présenté sans avocat.
Il a tout confirmé à la barre, contrairement à ses déclarations lors de ses précédentes auditions.
S’il concède avoir abusé de la jeune fille, ce père de famille de deux enfants semble détaché de la gravité des faits reprochés, il n’a cessé de répéter:
« J’étais mal »
Il est condamné à 36 mois de prison, dont deux ans assortis d’une période probatoire de 24 mois liée à des soins.
Il devra rester à distance de sa victime, des mineurs et sera inscrit au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).
Il devra aussi, verser 7 500 € aux parents.
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