Maîche | Alors âgée de 19 ans, elle a violé un garçon de 13 ans

oui

Pédocriminel En liberté

Pas de prison pour la femme pédocriminelle…
photo d'un jeune garçon de type asiatique de dos
Une jeune femme alors âgée de dix-neuf ans, aux prises avec de lourds problèmes de drogue et d’alcool, a abusé sexuellement d’un adolescent de treize ans. L’affaire a été jugée jeudi 16 décembre par le tribunal correctionnel de Montbéliard.

Les faits se sont produits à Maîche en janvier 2021.

La voix est fluette, le phrasé hésitant. Aux questions de la présidente du tribunal qui s’emploie à comprendre l’enchaînement des faits ayant mené à l’agression sexuelle, la prévenue oppose de longs silences.

Elle a pourtant reconnu les faits lors de l’enquête de gendarmerie. À Maîche, le 25 janvier 2021, elle a violé le fils de la compagne de son père. Il avait treize ans, elle dix-neuf.

Ce jour-là, elle a proposé « un jeu » à celui qu’elle considère comme son « petit frère » et pour lequel elle affirme « ne jamais avoir eu de sentiments amoureux ».

Très vite, l’ado se sent mal à l’aise d’autant que, les jours précédents, elle lui a envoyé, via Snapchat, des messages ambigus et des photos d’elle en tenue d’Ève. Tandis qu’il est allongé sur le dos, elle s’assied sur lui à califourchon en lui bloquant les épaules et la tête avec les mains.

« Alors, c’est qui le plus fort ? », lui lance-t-elle en enchaînant les mouvements lascifs et en l’embrassant à pleine bouche.

Le garçon lui signifie « ne plus vouloir jouer ».

La jeune femme n’en a cure. Elle se dénude et le force à en faire autant :

« Allez, on continue, c’est drôle ! »

Le « jeu » se poursuit, dérape et se conclut par une pénétration.

L’audience s’est autant appesantie sur la souffrance de la jeune victime, « qui vit dans la culpabilité et le dégoût de lui-même », a souligné sa maman, que sur la jeune femme happée par une spirale négative avec la consommation, encore aujourd’hui, d’un cocktail détonant : drogue, alcool et kétamine, un produit de synthèse principalement utilisé en chirurgie vétérinaire comme anesthésique et analgésique.

Seule face à ses problèmes d’addiction, elle entretient des relations conflictuelles avec ses parents, qui ont divorcé lorsqu’elle avait treize ans.

Une expertise psychiatrique de la jeune femme, qui travaille dans le secteur de l’aide à la personne (personnes âgées), a conclu à :

« Des troubles de la personnalité de type borderline ».

Le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public en la condamnant à six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans, à une obligation de soins et à l’interdiction d’exercer une activité en lien avec des mineurs pendant une période de dix ans. Elle devra encore verser 3 000 euros à sa jeune victime au titre des dommages et intérêts.

Source(s):