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3ème Procès Outreau – Résumé du 20/05/2015
Une journée très difficile pour les frères Delay.
9h00
Les deux enquêteurs principaux de l’affaire étaient interrogés à la barre.
On remarquera un «chef» tétanisé pendant toute la durée de l’interrogatoire.
Les témoignages révèleront que seuls quatre agents de police ont été assignés à la prise en charge du dossier et que seulement deux d’entre eux auront réellement travaillés dessus.
Concernant les premières dépositions des enfants, les policiers n’apporteront pas plus d’éléments que ceux déjà cités dans le procès-verbal.
Ils se justifieront en disant ne pas bien se souvenir des auditions.
Le contenu de ces dépositions semble ne pas les avoir surpris, car il s’agissait pour eux de faire leur travail tout comme les 80 dossiers concernant des mœurs sur mineurs qu’ils avaient eu à traiter les mois précédents.
Ils ont également souligné le peu de moyens dont disposent les enquêteurs pour ce genre d’affaire, malgré une collaboration avec les services sociaux.
De même, ayant pour consigne d’attendre les instructions des magistrats, leurs marges de manœuvres ainsi que leurs prises d’initiatives sont assez limitées.
14h44 :
Juste avant que l’audience reprenne, on aura pu observer une mise en scène des avocats de l’accusé à destination du président de la cour.
Ces derniers rapportant le fait que nous étions soi-disant méprisant, utilisant comme preuve infaillible un sticker que nous avions collé sur un cendrier poubelle, à l’extérieur du tribunal.
Les menteurs, en plus de nous accuser de prosélytisme, ont affirmé que nous avions collé des stickers partout dans l’enceinte même du tribunal, y compris dans la salle d’audience, ce qui est faux, bien évidemment.
Le président de la cour fera juste un petit rappel à l’ordre pour maintenir la sérénité des débats.
Le témoignage de Jonathan Delay dans lequel il déclare son statut de victime reconnue.
Après un bref récapitulatif de sa vie jusqu’à nos jours,
C’est en épargnant les détails nauséabonds à son auditoire, que Jonathan décrira courageusement son quotidien au sein d’une famille où se déroulaient des viols incestueux, des partouzes entre adultes et enfants, des actes de zoophilie ou encore des visionnages de vidéos pornographiques.
Il parlera de cette justice dont il n’a plus confiance.
Et pour cause, les deux derniers procès éprouvants qu’il aura subis.
Notamment celui à huis clos où il a dû comparaître à l’âge de 7ans en tant que témoin.
Il dénoncera alors les méthodes d’intimidation exercées à son encontre, par les avocats de la défense.
La défense lui demandera de détailler une scène de zoophilie.
Ne le pouvant pas, les avocats situés derrière lui jugeront pertinent de plaisanter à haute voix sur la participation éventuelle d’une girafe…
Inutile de s’attarder sur ce comportement ignoble qui en dit long sur l’esprit sordide de la défense.
Jonathan affirmera également que Daniel Legrand faisait partie des personnes impliquées.
Bien qu’il soit dans l’incapacité de décrire une scène ou un événement particulier, il expliquera que le visage de Daniel Legrand reste gravé dans sa mémoire et qu’il hante ses nuits.
C’est sur ce dernier point que s’appuieront les avocats de la défense pour conclure qu’on ne peut condamner un homme sur un flash, une image inventée voire un mensonge volontaire.
Daniel Legrand est soupçonné d’avoir assassiné une petite fille qui ne se laissait pas violer.
N’ayant pas de souvenirs précis de la scène, Jonathan se souvient clairement du cadavre enroulé dans du balatum (revêtement de sol) qui a été placé sous son lit avant d’être évacué par la fenêtre puis enterré.
Fin de la deuxième journée…
L’équipe Wanted Pedo
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