Gressey | Le colosse pédophile terrorisait sa mère, sa femme et ses enfants

C’est une histoire terrifiante. Un homme de 38 ans comparaissait, ce mercredi, devant le tribunal correctionnel de Versailles. La justice reproche à ce colosse d’1m92 et de 130 kg d’avoir battu régulièrement sa mère de 70 ans, son épouse et les trois enfants qui vivaient avec lui dans cette maison entre 2013 et 2016 à Gressey.

Illustration. LP/O.B.

Mais cet homme au casier judiciaire vierge était aussi jugé pour avoir fait subir des attouchements à sa belle-fille âgée de 10 ans et avoir consulté régulièrement des sites Internet pédophiles.

L’affaire commence au lendemain de Noël lorsque la mère et l’épouse, épuisées, poussent la porte de la gendarmerie et demandent de l’aide. Elles racontent que durant la journée de Noël, il a exigé que son épouse change ses draps souillés par le chat avant de lui donner un coup de pied et une gifle.

Dans la soirée, c’est sa mère handicapée qui aurait reçu des coups de poing. Les deux femmes expliquent que cet homme oisif fume du cannabis toute la journée et quand il est à court, il cogne tout le monde sans raison : mère, femme, enfants. La nuit, il consulte des sites Internet.

« Plus le contenu était dépravé et plus grande était mon excitation », confirme-t-il.

Une nuit, son épouse l’a surpris dans le lit de sa fille de dix ans en train de se frotter sur elle. Lors de l’enquête, il avoue son attirance pour les petites filles. L’expert psychiatre dresse de lui le portrait d’un pervers, qui prend plaisir à torturer les autres et qui n’est pas réadaptable.

Dans le box, le colosse affirme au contraire qu’il regrette.

« Je ne vois pas comment je pourrais justifier ce type d’agissements égoïstes, lâches et immatures. Je veux changer et arrêter les drogues, dont je suis l’esclave depuis bien longtemps ».

Le procureur a requis une peine de 5 ans de prison dont deux avec sursis. Son avocate, Me Marie Lienard, a tenté de convaincre le tribunal que l’expertise psychiatrique « est pour le moins étonnante ». Elle estime que son client souffre de problèmes liés à « une personnalité borderline » et à sa « dépendance à la drogue ».

L’avocate a plaidé en faveur d’un suivi avec mise à l’épreuve. Le délibéré était attendu dans la soirée.

Source : leparisien.fr

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