Vesoul| Laxisme judiciaire pour le pédocriminel coupable de téléchargement de pédoporno

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Pédocriminel En liberté

L’ex-compagne du prévenu avait porté plainte contre lui, pour agression sexuelle envers sa fille
Un homme de 49 ans comparaissait jeudi 16 juin devant le tribunal correctionnel de Vesoul pour détention d’images de mineurs à caractère pornographique.

Sur l’ordinateur du prévenu, reconnu coupable par le tribunal, se trouvaient 900 photos et 14 vidéos, dont la moitié au caractère pédocriminel.

Le tribunal a reconnu le prévenu coupable et l’a condamné à un an de prison avec sursis.

900 photos, 14 vidéos, et la moitié de ces fichiers à caractère pédopornographique. C’est ce que les enquêteurs ont trouvé sur l’ordinateur de ce Haut-Saônois de 49 ans, lors d’une perquisition à son domicile en 2021.

« Je ne comprends pas trop ce que ça fait là », s’est défendu le prévenu.

Si l’homme assume sa consommation de contenus pornographiques, il assure ne pas savoir comment le contenu pédocriminel s’est retrouvé sur son ordinateur.

« Ces photos, elles sont affreuses et vous avez continué à procéder à ces téléchargements », a noté la présidente du tribunal.

Un téléchargement qui ne serait pas accidentel.

En 2021, l’ex-compagne du prévenu porte plainte contre lui, pour agression sexuelle envers sa fille, âgée de 7 ans au moment des faits.

La plainte est classée sans suite, mais au cours de la perquisition, les enquêteurs découvrent les traces des fameux fichiers sur l’ordinateur du Haut-Saônois. Les fichiers ont été effacés, les experts ne peuvent déterminer quand.

« Un téléchargement par erreur, ça arrive, commente la procureure, mais pas 900 fichiers. »

Qui ajoute que ce dossier est « particulièrement alarmant » : le prévenu, aux « tendances pédophiles » présente « des excuses molles », reconnaissant « vaguement un comportement inadapté ».

Sur les photos, se trouvent « des victimes de choses intolérables » et le prévenu se contente d’un « j’ai pas fait exprès », ajoute-t-elle.

La procureure a requis 1 an d’emprisonnement, assorti d’un mandat de dépôt à effet différé.

Les fichiers se sont-ils retrouvés « de manière accidentelle ou intentionnelle » sur l’ordinateur du prévenu s’interroge son avocat, Me Julien Glaive.

« Si on ne sait pas quand ça a été effacé, on ne peut pas justifier du caractère intentionnel », a-t-il ajouté, précisant que l’homme avait spontanément présenté son ordinateur aux enquêteurs lors de la perquisition.

Me Glaive a demandé la relaxe de son client.

Le prévenu a été reconnu coupable par le tribunal.

Il a été condamné à 12 mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans. Une peine assortie d’une obligation de soin, de l’interdiction de toute activité ou travail avec des mineurs pendant cinq ans et d’une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

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