Verdun l Accusé de viols sur des enfants en bas âge

Le procès de C. C. a débuté ce vendredi devant la Cour d’assises de la Meuse.

L’homme, originaire de Verdun, est accusé de viols incestueux et d’agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans, d’enregistrements ou fixations d’images à caractères pornographiques d’un mineur en état de récidive légale.

Les faits se déroulent en février 2016.

L’office central de répression des violences aux personnes est destinataire d’un signalement émanant des services de police de Nouvelle-Zélande ; l’un de leurs ressortissants ayant été interpellé pour de la détention et la diffusion d’images de mineurs à caractère pornographique et pédopornographique avec un Français.

Tous les deux faisaient notamment partie d’un groupe de Chat sur le site « Kit Messenger ».

Au cours de leurs discussions, ils évoquent leur volonté de réaliser des pénétrations péniennes sur de jeunes membres de leurs familles respectives.

Rapidement, un homme est suspecté : il s’agit de C. C. Suite à la perquisition, plusieurs dizaines de clichés pédopornographiques sont retrouvées sur le disque dur de son ordinateur.

Placé en garde à vue le 18 février 2016, il reconnaît en partie les faits, dont les agissements sur le fils de sa compagne âgé de 15 mois et la nièce de cette dernière âgée d’un peu plus de deux ans au moment des faits.

Il est alors mis en examen pour l’ensemble des faits reprochés.

Une version qu’il a maintenue ce vendredi lors la première journée de son procès.

« J’ai eu des pulsions. Je n’ai pas réussi à les contenir »,

admet-il suite à une question de la présidente Catherine Hologne.

« Cependant, selon moi, je n’ai pas violé ces deux enfants. Je reconnais en revanche l’agression sexuelle. Je n’ai pas voulu leur faire mal »,

jure-t-il, caché derrière ses lunettes rondes.

Penaud, le regard baissé, il n’a d’ailleurs pas regardé une seule fois les experts qui ont défilé à la barre.

Les débats, ouverts au public, à la demande des parties civiles « pour servir d’exemple », reprendront ce lundi et doivent se terminer le lendemain.

L’Est républicain