Var | Trois mineurs victimes dans ces huit clos familiaux
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 13/01/2020
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La cour d’assises du Var examinera cette semaine deux affaires de viols sur mineurs, commis dans un cadre familial.
La première affaire concerne un couple pédocriminel qui aurait sévit sur deux de ses enfants, une jeune fille et de son frère. Aujourd’hui adolescente, la victime a expliqué que son beau-père abusait d’elle avec la participation, parfois active, de sa mère. La seconde affaire d’inceste traitera des viols et des agressions sexuelles imposées, entre 2004 et 2006, sur une jeune fille âgée de 14 à 16 ans au moment des faits.
De lundi 13 janvier à mercredi 15, un retraité de 70 ans et une mère de famille de 46 ans seront dans le box, pour répondre de viols sur la fille de celle-ci, alors âgée de 8 à 16 ans (entre 2008 et 2016), ainsi que d’agressions sexuelles sur son jeune frère, quand il avait 10 à 12 ans.
L’affaire a démarré mi-janvier 2017, quand la jeune fille de 16 ans a fait des confidences au juge des enfants, qui suivait une partie de cette fratrie de huit enfants.
L’adolescente a expliqué que son beau-père abusait d’elle, avec la participation de sa mère, au domicile familial à La Seyne-.
Selon cette jeune plaignante, les abus se seraient reproduits à une cinquantaine de reprises sur les huit années concernées. Elle a aussi mis en cause son beau-père pour des attouchements sur son petit frère.
L’accusé, un ancien ouvrier du bâtiment à La Seyne, n’aurait pas contesté la réalité des relations avec sa belle-fille. Mais il estimait qu’elles étaient consenties, en vertu d’un amour réciproque.
Son ex-concubine, mère de sept des huit enfants du couple, aurait admis qu’en quelques occasions elle avait activement participé à ces relations.
Mes Christophe Lopez et Romain Callen défendront les accusés, face à Me Cécile Vaque aux intérêts de la plaignante, désormais majeure.
Jeudi 16 janvier et vendredi 17, la cour jugera un ouvrier de 60 ans demeurant à Hyères, pour des viols et des agressions sexuelles imposées, entre 2004 et 2006, sur sa belle-fille alors âgée de 14 à 16 ans.
Elle en avait 25 quand elle a dénoncé, en novembre 2015, ces abus qui se sont répétés sur une période de dix-huit mois.
Son beau-père aurait en partie reconnu les faits, mais aurait indiqué que la jeune fille était parfois consentante.
Il sera défendu par Me Virginie Lucas, la plaignante étant représentée par Me Karen Cayol.
Source : varmatin.com
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