Uruguay | Felipe, 10 ans, violé et tué par son entraîneur de foot
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- 29/04/2017
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La mort du petit Felipe, âgé de 10 ans, a choqué l’Uruguay. Il a été enlevé par son entraîneur de football et violé avant d’être tué. L’homme s’est ensuite suicidé.
Le petit Felipe a péri dans les mains de celui à qui il pensait pouvoir faire le plus confiance. La semaine dernière, le garçonnet de 10 ans a été enlevé par son entraîneur de football. Avec lui, il entretenait depuis 2015 une relation presque paternelle. Mais le corps de l’enfant a été retrouvé le 22 avril dernier, près de celui de Fernando Sierra, à Montevideo indique BBC World. L’autopsie a révélé que Felipe avait été tué d’une balle dans la tête. Des tranquillisants ont également été découverts dans le sang de l’enfant.
Le médecin légiste, Sergio Mozzo, a expliqué que Felipe avait aussi été abusé sexuellement. «Il y a eu un viol. Des traces ont été retrouvées sur lui, elles datent possiblement du même jour ou de la veille. Mais il y avait aussi des signes d’abus plus anciens autour de ses parties génitales», a-t-il fait savoir. Le crime a choqué tout l’Uruguay, au point que le président Tabaré Vázquez a réagi, qualifiant cette affaire «d’absolument incompréhensible», rapporte le «Montevideo Portal». «J’ai le même sentiment que tous les Uruguayens, c’est terrible», a-t-il déclaré.
Il avait menacé de se suicider
L’amitié entre le petit garçon et son entraîneur avait débuté lorsque Felipe s’était inscrit au club de football du «Defensor Maldonado». Au départ, l’homme s’était rapproché de la famille, au point que le garçonnet s’était mis à appeler son coach «papa». La mère, Alexandra Perez, avait dans un premier temps approuvé cette relation. D’après la jeune femme, Fernando Sierra remplaçait le père absent de Felipe, Luis Romero, un ancien célèbre footballeur.
Mais après des vacances au Brésil passés ensemble, la mère avait commencé à s’inquiéter et avait consulté un psychologue qui lui avait conseillé de ne plus fréquenter l’entraîneur. La mère avait alors prévenu son ancien ami qui avait répondu : «Si je ne peux plus voir Felipe, je vais me suicider». C’est après cette altercation que le coach avait loué une voiture puis était allé attendre l’enfant à la sortie de l’école pour l’enlever. Une enquête a d’ailleurs été ouverte pour établir la responsabilité de l’établissement scolaire, qui a laissé Felipe partir sans autorisation écrite de ses parents. Les autorités semblent se diriger vers un coup de folie du suspect qui jusque-là n’avait jamais été arrêté et dont l’arme qui a servi au meurtre ne lui appartenait pas.
Source: Paris Match
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