Un père de famille condamné pour corruption de mineurs à Fécamp

Un père de famille condamné pour corruption de mineurs à Fécamp

Un père de famille a été condamné alors qu’il tentait de rencontrer une ado de 17 ans pour avoir des relations sexuelles avec.

 

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Tendu à la barre, le Fécampois de 41 ans se tient immobile, les mains jointes devant lui. « Peut-être que je suis attiré par les jeunes mineurs, mais ça reste du virtuel », estime-t-il. « Alors pourquoi on en est là ? », lui dit le procureur de la République.

L’homme, père de trois enfants, en est là, face au tribunal correctionnel du Havre, parce qu’il a été dénoncé par un mineur vivant en foyer. Via Internet et un blog, le prévenu a approché un garçon de 17 ans souffrant de carence intellectuelle. L’homme dit avoir 16 ans et propose un rendez-vous près du cimetière de Fécamp, en janvier 2012. Pour un acte sexuel contre rémunération. Aussi, il réclame que le mineur vienne avec un garçon de 10 ans, « pour un plan à trois ».

Auteur d’exhibition sexuelle

Une première fois, le mineur se déplace jusqu’au lieu, avant de rebrousser chemin. Par la suite, le pervers sexuel le contacte encore sur la toile pour une nouvelle proposition de rencontre. Là, la « corruption de mineur » est dénoncée aux services de police.

D’abord, les enquêteurs remontent à celui qui a émis les messages. L’abonnement Internet utilisé est au nom de la compagne du prévenu. Celui-ci est interpellé quand les policiers planquent là où il donne rendez-vous. Il s’y présente au volant de la camionnette de l’entreprise dont il est salarié.

Par le passé, il a déjà été inquiété pour avoir attiré des enfants dans des buissons. Il s’était exhibé.

« Mais je n’ai rien à me reprocher : je n’étais pas en érection », rétorque le Fécampois.

Le quadragénaire, chez qui des clichés pédopornographiques ont été saisis, nie toute attirance envers les mineurs. « Comment pouvez-vous dire que vous n’auriez rien fait au mineur ? demande le procureur. Vous vous êtes déplacé au rendez-vous. S’il avait été là, vous auriez passé votre chemin ? »

Un suivi socio-judiciaire de cinq ans a été prononcé par la justice. En cas de manquement, le Fécampois encourt douze mois de prison ferme. Son nom est désormais inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.

 

Source : http://www.paris-normandie.fr

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