Un Cercle pédophile avec à sa tête un prêtre supérieur Anglican forçait les enfants d’un foyer pour garçons à des rapports multiples dans une pièce close – Ils les coupaient afin de symboliser « le sang du christ »
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- 16/08/2016
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- Un cercle pédophile usait d’un foyer Anglican pour jeunes garçons afin d’abuser des enfants
- Le foyer de St Albans à Newcastle était également utilisé pour avoir accès aux garçons
- Le prêtre Peter Rushton est tenu pour être la tête de se cercle pédophile
- Un Audit de deux semaines est conduit par la commission royale
- Paul Gray témoigne avoir été violé par Rushton à l’age de 10 ans
Par Australian Associated Press And Cameron Phelps For Daily Mail Australia
Un foyer Anglican pour jeunes garçons de la région de l’Hunter dans le NSW (Ndt : New South Wales, Australie) était utilisé par un cercle pédophile, avec à sa tête un prêtre supérieur, pour avoir accès et abuser sexuellement des enfants.
Ce Mardi, la “Commission Royale en charge des Réponses Institutionnelles en matière d’Abus Sexuels sur Mineurs” (Ndt : Royale Commission into Institutional Responses to Child Abuse), a ouvert un audit de deux semaines concernant les actions entreprises par le Diocèse Anglican afin de stopper le prêtre Peter Rushton et un réseau de gens laïcs et de membres du clergé qui dévoraient des enfants depuis des décennies.
La victime Paul Gray affirma, preuve à l’appui, qu’il fut amené à l’école pour garçons de St Albans, dans la Hunter Valley dans les années 1960. Il y avait là bas une pièce close nommée la “f***ing room” où les garçons auraient été forcés à avoir des rapports, oral et anal, avec des partenaires multiples masculins adultes.
Mr Gray s’effondra dans le box des témoins lorsqu’il raconta comment il était fréquemment violé par un gang d’hommes, au foyer.
Mr Gray pleura, se rappelant comment son parrain, le père Peter Rushton qui était prêtre à Cessnock, l’avait analement violé alors qu’il avait tous justes 10 ans.
La commission apprit qu’au milieu des années 60 Rushton commença à amener Mr Gray au foyer de St Albans où il était alors enfermé dans une pièce avec un groupe d’hommes qui le violaient ou avaient du sexe oral avec lui.
Mr Gray raconta comment Rushton, qui décéda en 2007 sans être inquiété, entailla son dos avec un couteau et étala le sang sur son corps. « C’était le symbole du sang du christ ».
Il fut amené régulièrement à St Albans par Rushton sur une période de 18 mois. Il se rappela comment à une occasion, un certain nombre d’enfants devaient s’allonger sur des lits et étaient ensuite choisis par six ou huit hommes qui les amenaient alors dans une autre pièce.
Une fois « père Peter » l’amena à un camping de paroisse à Yondaio où il y avait à peu près 5 hommes et un garçon.
Mr Gray dit qu’il savait ce qui allait arriver donc il prit la fuite.
Deux hommes le pourchassèrent. Il se cacha dans la forêt près du rebord d’une falaise. Les hommes l’attrapèrent et il fut violé. Il entendit l’autre garçon crier, il sut alors que lui aussi était agressé.
Il dit à la commission qu’il a totalement effacé les abus mais qu’il avait des souvenirs récurrents d’une pièce verte – c’était une chambre dans la maison de Rushton.
Ces souvenirs sont restés enfouis jusqu’en 2010 lorsque les abus de Rushton sur des garçons furent rendus publiques. Mr Gray avait une sérieuse détérioration de la mémoire.
Il demanda à la commission d’observer une minute de silence pour toute les victimes qui, ne pouvant plus faire face et supporter les cicatrices de leur enfance, se sont ôtés la vie.
« J’aimerais qu’ils soient capables le temps d’une minute, de témoigner devant la commission royale, à travers notre silence »
Le Chef commissaire Peter McClellan dit qu’après trois ans et demi d’enquête sur les abus sexuels dans les institutions, il apparaît que pour certains, les dégâts sont trop écrasants « ils prennent leurs propres vies ».
L’audit qui va durer deux semaines va entendre un certain nombre d’évêques basés à Newcastle.
Naomi Sharp, conseillère auprès de la commission, dit que l’actuel directeur des standards professionnels du Diocèse de Newcastle, Michael Elliot, voudrait donner des preuves.
Il est attendu pour dire qu’il croit que le diocèse abrite un grand nombre d’agresseurs actifs « avec de maigres responsabilités ou bien sans », dit Mme Sharp.
Source : http://www.dailymail.co.uk
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