Tours | Pédocriminel en liberté ! Prédateur sur les réseaux sociaux
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 22/11/2019
- 00:00
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A 56 ans, Jean-Luc a cru peut-être entamer un nouveau chapitre de sa vie. Sa femme était partie depuis déjà plusieurs années, après avoir déposé plainte pour des violences conjugales. Internet et ses méandres s’offrent à lui. Mais Jean-Luc avance masqué, se présentant sur les sites comme un jeune homme de 18 ans.
Tellement plus simple alors d’approcher virtuellement des très jeunes filles. La plus jeune à 12 ans mais dit qu’elle en a 15. Trois adolescentes auront ainsi affaire à cet homme qui finira par leur demander des photos dénudées, par en échanger aussi.
Les termes employés sont extrêmement crus.
« Vous pensez vraiment que pour ces jeunes filles découvrir l’amour et la sexualité de cette manière c’est un bon début dans la vie ? »
l’interroge le président du tribunal.
L’homme cherche ses mots, se cache derrière le fait que tout a toujours été virtuel, qu’il ne serait jamais passé à l’acte.
Sur son ordinateur, les enquêteurs trouveront 73 images pédopornographiques et deux vidéos.
Ce sont les parents des jeunes filles qui donneront l’alerte. De l’une d’elles, il dit être « tombé amoureux, un vrai coup de foudre ». Le président Michaud le reprend :
« Enfin monsieur, 56 ans d’un côté, 15 de l’autre ! »
A la barre, l’homme, qui a entamé des soins, explique qu’à l’époque il buvait et prenait des médicaments, conséquence de la mort de son frère.
L’expertise psychiatrique en dira plus long. Le prévenu présenterait une immaturité affective, ne ferait pas grand cas des différences générationnelles et aurait une mauvaise image de lui.
« Maintenant, j’ai compris. Je suis une thérapie. »
Stéphanie Clément-Bornet, pour le ministère public, évoque
« le comportement d’un véritable chasseur, d’un homme qui a utilisé des manœuvres pour arriver à ses fins. »
Le tribunal l’a condamné à douze mois de prison avec sursis-mise à l’épreuve pendant deux ans. Il devra se soigner, et ne pourra avoir d’activité avec les mineurs, de manière définitive. Il est désormais inscrit sur le fichier national des auteurs d’infractions sexuelles.
Source : lanouvellerepublique.fr
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