Tours | Prison avec sursis pour le grand-père accusé d’agression sexuelle sur mineures

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Pédocriminel En liberté

Le papy se masturbait devant l’une d’elle tout en regardant des films pornographiques.
Le grand-père adoptif écope d’une peine assortie d’un sursis de 18 mois, pour des actes sur deux de ses petites filles, mineures au moment des faits.

Tribunal correctionnel de Tours, l’homme qui se présente ce jeudi 25 août à la barre est venu de Beaulieu-lès-Loches avec son épouse.

Aujourd’hui âgé de 72 ans, il est poursuivi pour agression sexuelle sur mineure de 15 ans et corruption de mineure de 15 ans.

Des faits qui remontent entre 2001 et 2007.

C’est que le temps a passé jusqu’à ce dépôt de plainte déposée par l’une de ses petites filles en 2018.

La naissance de son deuxième enfant avait réveillé des réminiscences jusqu’alors enfouies.

Comment pouvait-elle alors garder plus longtemps en elle des faits que l’enquête a chronologiquement su reconstituer ?

Les gestes déplacés de la part de son grand-père adoptif à son encontre et sur sa cousine ont été identifiés : attouchements dans la piscine familiale, palpation de la poitrine, images du kamasutra laissées en évidence.

Un miroir a même été placé pour entrer du regard sous la douche, depuis les toilettes adjacentes.

Le chef de corruption de mineur a été retenu également : le papy se masturbait devant l’une d’elle tout en regardant des films pornographiques.

Et pour les enquêteurs, ses deux ordinateurs ont tellement parlé qu’il était également poursuivi pour diffusion, importation et détention d’images de mineurs présentant un caractère pornographique :

3.780 occurrences « teens » (ados)

– ces mots de recherche qui en appellent d’autres –

827 recherches, entre 2012 et 2020, vers des sites hétéros, gays, incestueux et zoophiles.

L’homme nie tout, à commencer par les gestes déplacés :

« C’est peut-être arrivé, elles disent ce qu’elles veulent »

Sur l’importation de fichiers vidéo :

« Je ne pensais pas que c’était interdit. Je n’en ai jamais cherché sciemment. Ils s’ouvraient tous seuls… ».

La présidente du tribunal, Marie-Pierre Merle, lui fera remarquer qu’il avait même consulté un site sur le « suicide sans douleur » trois jours après le dépôt de plainte.

Il se borne à répondre, évasif :

« Je ne sais pas si c’est une coïncidence »

Son avocat, Me Ottavy, plaide la relaxe.

Les juges ne l’entendront pas et iront même au-delà des douze mois de prison avec sursis requis par le procureur, avec dix-huit mois.

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