Toulouse | Viol d’une mineure de 15 ans, le suspect de 16 ans placé en détention
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 18/05/2023
- 10:22
Catégories :
Mots clés :
Un garçon âgé de 16 ans a été mis en examen pour “viol sur mineur de 15 ans” dimanche à Toulouse.
Il conteste les accusations mais des vidéos découvertes sur son téléphone sapent sa défense.
Une soirée entre connaissances qui tourne au sordide dans la nuit de vendredi à samedi dans un immeuble du quartier Borderouge, à Toulouse.
Vers 4 heures, une adolescente âgée de 15 ans courait totalement nue dans ce quartier. Affolée, elle a sonné aux portes de différents immeubles et une femme lui est venue en aide. Elle a alors expliqué avoir été victime d’un viol dans les parties communes d’un bâtiment voisin.
Les faits ont eu lieu dans un escalier qui mène au parking sous-terrain de cette résidence.
Grâce au témoignage précis de la victime, un garçon de 16 ans a été arrêté samedi matin dans le quartier voisin des Izards. Lors de sa garde à vue, il a démenti les accusations. Pour lui, si un ou des rapports sexuels ont existé avec l’adolescente qu’il connaissait, ils étaient consentis.
La victime le conteste. Et les enquêteurs, en s’intéressant au téléphone de ce jeune garçon, ont découvert plusieurs vidéos où la jeune fille, entièrement nue, est filmée.
L’une d’elles montre la victime, en sang après avoir reçu de nombreux coups. Ces images semblent contredire une relation consentie.
Autre élément, la découverte dans l’immeuble ont les faits se sont produits de bonbonne de protoxyde d’azote. Ce gaz, normalement utilisé pour “monter” la crème chantilly, provoque des bouffées délirantes.
“Mais fait aussi des dégâts. C’est une drogue, un poisson”, confie une source proche du dossier.
Est-ce que cela peut expliquer la violence du garçon ? L’instruction devra le dire.
Mis en examen dimanche après-midi par le juge Fabien Terrier pour “viol sur mineur de 15 ans”, l’adolescent qui avait déjà rencontré dans le passé des soucis avec la justice à cause notamment de possession de stupéfiants, a été placé sous mandat de dépôt sur décision du juge des libertés et de la détention.
Les investigations vont poursuivent. Et la victime, déjà en difficulté avant son agression, va recevoir le soutien des services spécialisés.
Source(s):