Toulouse | Un père incestueux condamné à 18 ans de prison pour viols sur sa fille de 14 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 20/05/2019
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Condamné par le passé à 23 reprises, dont une fois à une peine de huit ans pour viols, le père de famille écope de 18 ans de prison ferme pour les viols de sa fille, agressions sexuelles et violences physiques et psychologiques.
Elle voulait retrouver un père, elle est tombée sur un bourreau. La cour d’assises de la Haute-Garonne jugait depuis le début de semaine dernière, un homme de 45 ans aujourd’hui, accusé de viols et d’agressions sexuelles, en 2009, sur sa fille alors âgée de 14 ans.
Cette année-là, après des années de séparation, la victime avait souhaité renouer le contact avec son père. Ils se sont vus puis, quelque temps plus tard, le père et la mère décident de reprendre la vie commune, dans un appartement du Port-Saint-Sauveur à Toulouse.
Dans un premier temps, tout se passe bien mais, rapidement, le père de famille montre son vrai visage. Il viole et agresse sexuellement plusieurs fois l’adolescente dans le salon du domicile, pendant que la mère et l’autre fille du couple dorment.
Ensuite, il impose le silence à sa jeune victime à laquelle il demandera de faire un test de grossesse. Au sein du foyer, la vie est rythmée par la violence du père de famille.
Il frappe sa compagne à coups de poing et de pied, insulte sa fille, va jusqu’à lui couper les tresses et à la réveiller à coups de seau d’eau. Le couple se marie pourtant tandis que les deux filles sont placées.
Tout au long de l’instruction, l’homme a nié. Il a continué cette semaine au cours de trois journées de procès éprouvantes pour la partie civile défendue par Me Atiyeh Zarrin Bakhsh.
L’avocat général a requis contre l’accusé, condamné par le passé à 23 reprises dont une fois à une peine de huit ans pour viols, une peine de 20 années de réclusion criminelle. Il a été condamné à 18 ans.
son avocat, Me Pierre Debuisson assisté d’Alienor Boulanger, « c’était un dossier très difficile compte tenu de la récidive retenue. Je vais me rapprocher de mon client pour savoir s’il va relever appel ».
C.L.
Source : ladepeche.fr
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