Toulouse | Un homme de 24 ans agresse sexuellement une adolescente de 14 ans

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Il a même été jusqu’à rentrer dans l’appartement en collant son sexe derrière sa jeune victime
Qualifié de « prédateur », un homme âgé de 24 ans a été condamné ce mardi par le tribunal correctionnel de Toulouse. Il a suivi début février une adolescente alors qu’elle rentrait chez elle puis s’est collé à elle pour l’agresser sexuellement.

La représentante du ministère public a qualifié l’attitude du jeune homme âgé de 24 ans d’inquiétante,  « un comportement de prédateur ».

Le 1er février, il a couru après une adolescente âgée de 14 ans qui rentrait d’un entraînement.

Cette jeune fille, en tenue, faisait le chemin seule en direction de sa maison lorsque cet homme l’a suivie.

Il a même eu le temps de se faufiler dans la résidence pourtant sécurisée et a suivi sa victime jusque dans l’ascenseur.

Déterminé et avec des mauvaises intentions, ce suspect a même été jusqu’à rentrer dans l’appartement en collant son sexe derrière sa jeune victime.

Lorsque cette dernière a tourné la clef dans la serrure, c’est sa maman qui a assisté à cette vision plus que déroutante.

« Je me demandais qui c’était, s’il était armé, ce qu’il voulait à ma fille. J’ai hurlé de toutes mes forces », éclate-t-elle en sanglots.

Sans hésiter, elle attrape par le col cet agresseur et parvient à le maîtriser tout en criant à l’aide en attendant l’arrivée des policiers.

Il a été interpellé et placé en garde à vue.

En audition pour ces faits d’agression sexuelle, il a livré des explications décousues et presque insensées laissant perplexes les enquêteurs.

« Qu’est-ce que vous lui vouliez ? », interrogeait hier la présidente lors de son procès.

« Du sexe », explique-t-il, de quoi glacer le sang de cette mère de famille sur le banc des parties civiles.

« Depuis ce jour, ma fille n’est plus la même. Elle ne peut plus sortir seule », assure encore sa maman décrivant une enfant traumatisée.

La procureur de la République a requis deux ans de prison dont un an assorti du sursis probatoire à l’encontre de cet individu inconnu de la justice.

Son avocate a soulevé des éléments du dossier manquants plaidant ainsi la relaxe de son client.

Malgré ses arguments, il a été condamné à trois ans de prison dont un an assorti du sursis probatoire.

La partie ferme à purger derrière les barreaux. Cette peine est accompagnée d’une interdiction du territoire pendant cinq ans.

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