Thouars | Un homme maintenu en détention après une agression sexuelle sur une fillette
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 28/10/2023
- 09:28
Catégories :
Mots clés :
« J’ai fait une grosse bêtise ! » C’est ce qu’un jeune homme de 19 ans raconte à l’opérateur du Samu 79 qui prend son appel au téléphone ce lundi 20 février 2023.
Il parle d’une pulsion sexuelle qui l’a pris alors qu’il se rendait au centre médico-psychologique (CMP) de Thouars.
Sur le chemin, le jeune garçon croise des écoliers qui se rendent en classe.
Il flashe sur une fillette de 9 ans, la suit, la saisit par derrière en lui plaquant une main sur la bouche avant de pratiquer des attouchements.
Il appelle le Samu juste après l’agression : « J’ai fait une grosse bêtise ! »
La fillette crie et se débat tant et plus qu’elle parvient à échapper à son agresseur.
Elle livre un signalement précis qui permet aux policiers de faire immédiatement un rapprochement avec l’inquiétant appel passé au Samu.
En rupture de soins
Le jeune homme est interpellé et placé en garde à vue.
Il raconte aux enquêteurs que sur le chemin du CMP, il a été pris d’une « pulsion de viol », qu’il ne prend plus son traitement à cause des effets secondaires.
Mis en examen pour agression sexuelle et violences sur un mineur de moins de quinze ans, il avait été placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne.
Ils vendent l’entreprise pour s’occuper de lui
Une mesure prolongée tout récemment par le juge de la liberté et de la détention de Niort… et contestée ce mardi 24 octobre 2023 devant la chambre de l’instruction de Poitiers.
Sans succès, alors que ses parents avaient vendu leur entreprise pour s’occuper de lui.
Le jeune homme n’a pas été extrait de sa cellule pour comparaître et son avocate n’était pas là.
La remise en liberté pour suivre des soins à l’extérieur, l’avocate générale l’a balayée pointant du doigt la dangerosité du suspect et le risque de renouvellement des faits si, une fois de plus, il ne suivait pas son traitement.
Les faits avaient causé un émoi intense dans la petite ville de Thouars.
« Sexualité pathologique »
L’expert psychiatre qui l’avait examiné avait décelé une « dangerosité criminelle intense ».
En exploitant l’ordinateur du tout jeune majeur scolarisé en première pro à Thouars, les enquêteurs avaient retrouvé un document trahissant une « sexualité pathologique ».
Il était question pêle-mêle, d’agression sexuelle, de scatophilie, de pédophilie, de zoophilie et de viol.
Au cours de sa détention, le jeune homme avait suivi des soins dans une unité spécialisée à Cadillac près de Bordeaux.
Le suivi s’opère à Vivonne depuis cet été.
C’est là que les magistrats ont décidé de le laisser.
Source(s):