Thiérache | Cinq personnes condamnées dans une affaire d’inceste hors norme
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 04/06/2024
- 01:13
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Quatre hommes et une femme sont accusés de viols incestueux sur mineurs de 15 ans, agressions sexuelles incestueuses, corruption de mineurs, non-dénonciation de mauvais traitements, privations, agressions ou atteintes sexuelles, violences par ascendants, enregistrement, fixation d’images à caractère pornographique d’un mineur et abstention volontaire d’empêcher un crime ou un délit contre l’intérêt d’une personne.
Originaires de Thiérache, le père quinquagénaire, la mère âgée d’une quarantaine d’années, le cousin de 53 ans, l’ami de 40 ans et le parrain de 68 ans seront côte à côte sur le banc des accusés à partir de jeudi prochain à Laon.
Au cours de ce procès, les juges devront faire toute la lumière sur des faits gravissimes envers cinq jeunes victimes.
La cour devra déterminer l’implication de chacun selon la gravité des faits sur des mineurs et notamment sur la plus grande qui a peiné à se faire entendre.
Car dès 2016, l’ainée de la fratrie avait pourtant dénoncé les faits, mais l’enquête n’avait alors pas fait l’objet de poursuites.
La faute à l’absence de lésions sexuelles sur l’enfant et aux propos discordants de sa propre mère.
Il aura ainsi fallu attendre février 2018, à la suite de nouvelles révélations et le placement des deux enfants pour que les choses bougent.
Les accusations étant, cette fois-ci, corroborées par l’examen médical.
En décembre 2020, l’enquête des gendarmes de la brigade de Guise amenait à l’interpellation de six personnes natives de Thiérache.
Cinq hommes et une femme sont impliqués dans divers rôles.
Quatre des prévenus, dont trois toujours incarcérés, sont poursuivis pour des faits de viols à répétition sur des fillettes âgées de 9 mois à 9 ans.
Le dernier prévenu est quant à lui poursuivi pour enregistrement d’une image pédopornographique et abstention volontaire d’empêcher un crime.
Ce dernier a depuis été libéré et placé sous contrôle judiciaire tandis que la mère des enfants est toujours restée libre, mais placée sous contrôle judiciaire.
Enfin, à la suite de la procédure, l’un des suspects a été mis hors de cause.
Première journée d’audience
LES FAITS :
● 2016: L’aînée de la fratrie d’un couple dénonce des faits à caractère sexuelle à sa mère. L’auteur est un ami de la famille. L’enquête n’a pas fait l’objet de poursuite, l’auteur s’est suicidé
● 13.7.17: A la suite des suspicions de mauvais traitement, le placement de 2 des enfants du couple est ordonné par la justice
● 28.8 au 19.9.17: Des révélations d’agissements de nature sexuelle ont été faites aux services sociaux. 4 signalements alertent le procureur de la République sur des agissements du couple et de son entourage
● Fév.18: Ouverture d’une information judiciaire
● 3.12.20: Interpellation de 6 individus
Le visage de l’immonde a pris forme depuis jeudi devant la cour criminelle de l’Aisne.
Ils sont 5 à comparaître, dont une femme et son conjoint de l’époque, parents d’une partie des enfants victimes.
La mère à 42 ans. Elle est poursuivie pour ne pas a voir dénoncé les faits.
Brune aux cheveux mi-longs attachés avec une pince. Elle est en jean, baskets avec un pull rose.
Sous contrôle judiciaire, elle est la seule à ne pas avoir été détenue.
Elle vit dans un département limitrophe.
En couple, elle a eu des jumelles récemment.
Elle est assise sur une chaise, jambes et bras croisés.
La 1ère question qui lui est posée est simple :
«Reconnaissez vous les faits ?»
«Ça veut dire quoi ?», demande l’accusée.
Après explication, elle dit ne pas se souvenir.
Son personnage est ambivalent.
Sous curatelle renforcée depuis la majorité, elle évoque «la sale jeunesse qu’elle a subie», notamment avec une mère portée sur la boisson.
Son comportement est décrit comme violent, notamment par l’enquêtrice en charge de réaliser son enquête de personnalité.
Elle relate un épisode marquant :
« J’ai dû interrompre la séance, elle avait même fermé la porte à clé»
Mais sa curatrice actuelle, qui la suit depuis un an, la présente comme quelqu’un de respectueux, sans agressivité et engagée dans ses démarches.
Face aux juges, ses réponses sont élaborées mais semblent déconnectées d’un quotidien empreint de misère sociale.
Ses 7 enfants sont placés, y compris ses 2 dernières jumelles.
Elles ont été placées dès la maternité.
«Je ne sais pas pourquoi», argumente-t’elle.
L’homme se présente en jean, baskets et t-shirt noir, crane rasé, durant l’audience, quelqu’un le décrira comme un bel homme, séduisant.
Du box des accusés, il passe la majeure partie de la 1ère journée à «fixer ses pompes».
Son enquête de personnalité dit de lui qu’il a eu une enfance «normale, heureuse même», mais que ses idées archaïques sur le «sexe faible» lui ont déjà joué des tours.
«Le lieu de la femme n’est pas au travail», résumait l’homme à l’époque de son audition.
Il a rencontré sa co-accusée sur son lieu de travail, un chantier d’insertion.
Avec elle, il ne voulait pas d’enfants.
Pourtant :
«Elle m’en a fait 4 quand-même »
Les faits reprochés ? Il en reconnaît une partie : un viol, avoir contraint un enfant à le masturber, l’avoir violenté aussi.
Pourtant, ses enfants, il les «aime» et il est prêt à beaucoup pour eux.
Comme en 2019, lorsque lui et sa conjointe avaient menacé de brûler l’UTAS de Guise pour récupérer sa progéniture.
D’une autre union de 19 ans, il a déjà eu 4 enfants.
Son ex le décrit comme violent, la gifle de trop a mis fin à leur couple.
Très porté sur la boisson et «la java», elle relate un homme accro au sexe, évoquant ses cassettes VHS pornos.
Un jour, c’est même devant un des enfants qu’il avait voulu la visionner.
«J’ai pris la cassette et l’ai cassée»
Mais, elle ne soupçonnait pas son ex d’être capable «des actes qui lui sont reprochés».
Vendredi, les 5 détenus seront interrogés sur les faits.
Nous aurons droit aux détails les plus crus de cette affaire.
Deuxième journée d’audience
Au deuxième jour du procès de l’horreur, les « vrais mots, crus » remplacent ceux des enfants.
Repères:
● 2016 : L’aînée de la fratrie d’un couple dénonce des faits à caractère sexuel à sa mère. L’auteur est un ami de la famille. L’enquête n’a pas fait l’objet de poursuite, l’auteur s’étant suicidé.
● 13 juillet 2017 : Suite à des suspicions de mauvais traitement, le placement de deux des enfants du couple est ordonné par la justice.
● Entre le 28 août et le 19 septembre 2017 : Des révélations d’agissements de nature sexuels ont été faites aux services sociaux. Quatre signalements alertent le procureur de la République sur des agissements du couple et de son entourage.
● Février 2018 : Ouverture d’une information judiciaire.
● 3 décembre 2020 : Interpellation de six individus.
● 23 mai 2023 : Début du procès devant la cour criminelle de l’Aisne.
Jusqu’ici, les faits avaient été évoqués avec des mots d’enfants, au travers de leurs auditions lues jeudi par Brigitte Van Boxsom, la présidente d’audience.
Aujourd’hui, il n’y a plus de place pour une quelconque poésie.
« On va rentrer dans le dur », prévient un avocat en entrant dans la salle d’audience ce vendredi.
À la barre de la cour correctionnelle de l’Aisne, la gendarme adjudante chef, responsable du dossier, reprend l’ensemble de l’affaire.
Rien n’est oublié, de tête, d’un trait, posément mais avec assurance, elle revient sur cinq années d’enquête, de procédure, d’auditions.
Les mots sont crus mais relatent les faits sordides qui se seraient déroulés.
Au début, il y a une vidéo.
Déposée en 2016 en gendarmerie par les parents aujourd’hui accusés, on y voit leur fille masturber un adulte, ami de la famille.
Les examens médicaux réalisés sur la fillette ne révèlent rien.
Dans la foulée, l’auteur se suicide avant d’être mis en garde à vue.
Mais suite à cet épisode, les motifs pour un placement des enfants sont nombreux : carence alimentaire, vétusté de la maison, manque d’hygiène.
Les filles de 2, 8 et 9 ans sont éloignées de la famille suite à une décision de justice.
En famille d’accueil, les comportements sexués des deux enfants provoquent le questionnement.
« La fille de 2 ans se masturbait pendant 30 minutes. »
Des examens médicaux sont effectués : des fissures anales et vaginales sont constatées.
Les investigations, les auditions, révèlent plusieurs événements dont un encore plus glaçant que les autres.
Cinq ou six hommes, et cela visiblement plusieurs fois, auraient bâillonné les deux enfants âgés de 2 et 8 ans à l’époque des faits, pour ne pas les entendre crier.
« Elles se débattaient », raconte l’un des accusés, alors, leurs mains étaient attachées.
Les accusés auraient sodomisé et pénétré vaginalement celle de 8 ans et auraient imposé des fellations à celle de 2 ans.
Des suspicions sont aussi observées après des examens médicaux pratiqués un an plus tard sur leur petite soeur de 9 mois.
À la barre, l’un des cinq accusés, cousin du compagnon du couple, est poussé dans ses retranchements par son avocate, Me Ana-Maria Martins.
« Il faut dire la vérité Monsieur, pour les victimes », lui lance-telle.
C’est au forceps que les réponses sont données.
Lui aussi revient sur les sévices qu’il a fait subir aux fillettes.
Les capacités intellectuelles limitées de l’accusé le font se contredire, donner des réponses incohérentes.
« On vous pose les mêmes questions plusieurs fois, on aimerait savoir ce qui s’est passé. J’ai du mal à vous comprendre », tente, plein de pédagogie, son conseil.
Il avoue bien avoir violé les fillettes mais nie le reste.
« Les souvenirs sont flous », annonce d’entrée le père à la barre.
Lui aussi reconnaît certains faits, mais surtout pas d’autres.
Sur une enfant d’une précédente union, il reconnaît des fellations imposées :
« Je sais pas ce qui m’a pris, elle avait peut-être 15 ans. Je ne peux pas expliquer. »
Pour le viol en réunion sur ses enfants, il le répète : il ne le savait pas.
« Ils ont peut-être fait ça discrètement », tente de se justifier le quinquagénaire.
Le jour de ses 43 ans, la mère accusée s’en souviendra longtemps.
À la barre, elle va y passer trois heures à esquiver, nier.
Encore pire, elle rejette la faute sur les autres, accusant tour à tour les gendarmes ou bien encore les services sociaux.
Elle n’a rien vu, rien entendu.
« Elle est en train de confectionner toute seule les clés de sa cellule », résume un avocat.
Magistrature, avocats de la défense comme des parties civiles, tout le monde tente d’obtenir une once de vérité, en vain.
Me Sonia Monfront n’y va pas par quatre chemins et finit par poser une question simple :
« Vous êtes victime de la procédure ? »
Des larmes et un hochement de tête de haut en bas arriveront après un silence interminable.
Me Jérôme Lavalois tentera aussi de faire sortir l’évidence de la bouche de sa cliente. En vain.
La journée s’est achevée avec la dénégation des faits par celui qui est soupçonné d’avoir filmé la scène.
Marqué, à 58 ans, il le clame :
« J’aurais été un monstre si j’avais fait ça. »
Lundi encore, la journée risque d’être forte en émotions. À la barre, sont attendues entre autres les victimes.
Troisième journée d’audience
Ce lundi 27 mai, au troisième jour du procès sordide qui se déroule devant la cour criminelle de l’Aisne à Laon, a été marqué par les témoignages des parties civiles et l’évacuation d’un des accusés, 58 ans, victime d’un malaise cardiaque.
Son dossier a été disjoint de l’affaire. Il passera à une date ultérieure devant la Cour Criminelle.
Après avoir clôturé la semaine avec le récit des faits et l’interrogatoire des accusés à la barre, ce sont les victimes qui se sont présentées devant les juges hier.
Du haut de ses 15 ans « et demi », elle y tient, la première victime s’avance.
Dignement, elle revient sur les sévices que « le père » lui a fait subir.
Pour elle, ses parents n’en sont plus.
Comme elle le précise, « ce n’est pas ma mère, c’est ma génitrice. »
Avec dignité et précision, elle raconte son viol.
Une victime détruite en quête de reconstruction
Sa grande soeur, raconte péniblement ce qu’elle a vécu.
Depuis trois ans, elle est hospitalisée. Les séquelles sont nombreuses.
Âgée de 18 ans, elle ne semble pas s’être remise du calvaire de son enfance.
Ce que confirme un expert psychologue qui parle de syndrome post-traumatique.
Encore aujourd’hui, les crises d’angoisse se succèdent :
« J’entends la voix de ma mère qui me dit de me tuer ».
« Vous savez qu’il ne faut pas écouter la voix de votre mère », lui lance la présidente.
« Je ne peux pas résister, c’est plus fort que moi », répond la victime.
Le témoignage est poignant et se conclut par un mot adressé aux parents :
« Ils m’entendent ? Ils ont pourri mon enfance, j’ai vécu un enfer, je leur en voudrais toute ma vie. Ce n’est pas normal de faire cela à des enfants. »
À 32 ans, l’une des victimes, issue d’une précédente union, vient elle aussi témoigner.
Comme pour les autres, le message est clair :
« Je veux qu’ils soient punis et que je puisse revoir mes soeurs et demi-soeurs. »
La plus jeune est représentée par sa famille d’accueil.
Âgée de dix ans, elle a passé la moitié de sa vie chez elle.
Les exemples de comportements sexués décris aux juges sont nombreux.
Sa famille d’accueil l’assure :
« Accueillir un enfant aussi abîmé, je n’avais jamais eu cela. »
Confrontés à ces témoignages, les accusés continuent de nier.
Le père dira d’une de ses filles que c’est « une menteuse ».
Pendant les témoignages des victimes, un accusé a été évacué après un malaise.
Subitement un cri se fait entendre.
« Monsieur, on ne vous dérange pas ? »
La question vient du juge et vise un accusé sous contrôle judiciaire.
L’homme est quelque peu dissipé. Cette fois, téléphone à la main, il se fait surprendre.
Il est visiblement plus intéressé par ce qui se passe sur son écran que par ce que racontent les victimes.
Une heure plus tard, c’est à son avocat que la juge pose une question:
« Vous ne pouvez pas réveiller votre client ? »
L’homme ne semble pas au meilleur de sa forme.
En fin d’après-midi, les pompiers interviennent et repartent avec l’accusé de 58 ans.
« Suite aux problèmes cardiaques et à son état de santé, son dossier est disjoint, il passera à une date ultérieure devant la cour criminelle », annonce la présidente.
Aujourd’hui, les experts phsychologues s’enchaîneront avant de terminer la journée sur les plaidoiries des parties civiles.
Condamnation
De 10 à 19 ans de prison pour les accusés du procès des enfants âgés de 2 à 15 ans réduits en esclaves sexuels à Vadencourt
Tout ou presque a été dit durant le procès qui s’est tenu devant la cour criminelle départementale de l’Aisne durant 5 jours.
En décembre 2020, ils étaient 6 interpellés.
Jeudi 23 Mai, au 1er jour, ils étaient 5.
Ce 29 Mai, dernier jour d’audience, ils ne sont plus que quatre à comparaître pour les sévices qu’ils ont fait subir à des enfants en Thiérache, entre 2014 et 2017.
Parmi eux, un couple, l’ami et un cousin éloigné du père des enfants.
Après 4 heures de délibéré, les accusés sont debout à attendre leur sort.
Le couple écope respectivement de 11 ans de prison pour elle, 19 pour lui.
L’ami du couple est condamné à 10, le cousin à 12.
Affichant un léger rictus, l’ami du couple semble satisfait.
La 5ème, la « génitrice » comme l’appelle sa fille, ne comprend sa peine qu’après quelques minutes.
Discrètement, elle prend son télephone pour informer son conjoint actuel qui ne sait rien de l’affaire, seulement ce qu’elle a bien voulu lui dire.
Sa curatrice lui dépose ses affaires à ses pieds.
Douche froide pour celle qui espérait échapper à la prison.
Des 5 accusés, elle est la seule à ne pas avoir connu la détention préventive.
Dans la salle, les victimes relâchent une pression et une colère retenue depuis trop longtemps.
« Enfin », lâche l’une d’elles.
La page va pouvoir se tourner pour elle, autant que faire se peut, avec cette décision de justice.
Et surtout, «la reconnaissance du fait que l’on n’avait pas menti», dit une autre.
Les réquisitions de l’avocate générale différaient un peu des peines prononcées pour 3 des accusés, mais pour la mère, le delta est abyssal.
Le réquisitoire revenait sur l’ensemble du procès constatant que parmi les accusés, certains avaient avancé sur leurs responsabilités, pas d’autres.
14 ans étaient demandés contre le cousin et l’ami du père.
La peine maximum encourue, vu les altérations du discernement des accusés.
Pour le père, le parquet avait requis 17 ans.
La surprise vient des 5 ans dont 3 de sursis demandés à l’encontre de la mère.
Pour elle sont retenus les faits de complicité de viol, non-dénonciation d’abus sexuel.
Présentée comme stratégique par les experts, manipulatrice par certains, elle a eu, au cours des 5 jours de procès, une attitude de victime, jusqu’à le verbaliser.
Le parquet évoquait le bracelet électronique pour la partie ferme de la peine.
Non, elle a écopé de 11 ans de prison décidée par les 5 juges professionnels.
Lors des plaidoiries de la défense, Me Jérôme Lavalois, l’avocat de la mère, retrace au travers d’une parabole ce qui résume pour lui une certaine partie du procès :
«Ombres et lumières»
Tout le monde attendait de sa cliente une once de lumière, de vérité.
Au final, elle est restée tapie dans l’ombre, «sans même savoir si elle était là ?», se demande son avocat.
Pour le cousin, son rôle de «suiveur» est mis en avant par Me Ana Martins.
Appuyant que son client a eu, depuis tout petit, de mauvaises références en matière de moeurs et qu’il les a reproduits.
Qualifié de dangereux par certains experts, elle demande une relaxe partielle.
Il en est de même pour le père, représenté par Me Sonia Monfront, qui demande une peine juste pour ce qu’il reconnaît, mais qu’il ne soit pas jugé sur le reste.
Elle est bien là pour «clamer la vérité de son client, qui n’est pas celle des victimes».
Elle n’est visiblement pas celle de la justice non plus.
Me Cyrille Bouchaillou sort les rames pour bien faire comprendre que la prison n’arrangera rien à l’affaire de l’ami du couple, notamment au niveau des soins dont il a besoin.
Il a été condamné à 10 ans de prison, soit 4 de moins que la demande du parquet.
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