Témoignage | Une femme raconte sa vie en tant qu’enfant conçu pour subir des abus sexuels lors de rituels maçonniques

Témoignage sur la pédocriminalité : des abus aux rituels

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La pédocriminalité reste un domaine caché aux yeux de tous et pourtant des centaines d’enfants en sont les victimes.

Que ce soit en Amérique du Nord ou en Europe, un nombre non négligeable d’enfants disparaissent chaque année sans laisser de traces. On se rappelle encore de cet enquêteur privé demandant à Justin Trudeau l’appui de la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) pour finaliser ses enquêtes. Il parlait d’un réseau d’enlèvement qui aurait généré 1.1 milliards de dollars par année et dont 9000 enfants au Québec en seraient les victimes.

On peut également se rappeler de ce documentaire français d’Elise Lucet diffusé en 1999 (tard en soirée) « Viols d’enfants : La fin du silence » qui parlait pour la première fois sur une chaine publique de télévision d’abus et de rituels pratiqués sur des enfants, ce qu’on appel aujourd’hui la pédocriminalité.

Ces rituels sont pratiqués par des membres de réseaux occultes que beaucoup (y compris notre témoin) qualifie de francs-maçons. Il se peut que cela soit le cas, non pas que cela fasse parti d’un agenda mais que le réseau soit utilisé à d’autres fins. Il existe pourtant un réseau beaucoup plus porté sur le plaisirs du corps humain et sur l’hédonisme : c’est le cas de l’Ordo Templi Orientis, groupe occulte fondé au début du 20eme siècle et dont le membre le plus influent fut Aleister Crowley. Repousser les limites de la sexualité fait parti de leur philosophie :

« Le terme de Magick désigne un système magique utilisé par Aleister Crowley dans le contexte d’un système philosophique dont il est le fondateur.

[…]

Crowley se croyait le prophète d’une nouvelle ère, le Règne d’Horus, sur la base d’une expérience spirituelle que lui et son épouse, Rose Edith, avaient vécu en Égypte en 1904 lors de leur voyage de noces. Crowley cru que pour découvrir la véritable volonté, il fallait libérer les désirs de l’inconscient, en particulier les restrictions imposées à l’expression sexuelle, qu’il a associée à la puissance de la création divine.

[…]

La magick utilise énormément la magie sexuelle et la gnose sexuelle sous diverses formes, y compris des pratiques masturbatoires, hétérosexuelles et homosexuelles. Ces trois pratiques font d’ailleurs partie des suggestions de travail pour gravir les différents degrés des adeptes de l’ordre Ordo Templi Orientis (OTO). Crowley a estimé que, après avoir découvert la véritable volonté, le magicien doit également supprimer tout élément de lui-même qui se dressent sur le chemin de son succès. La contemplation d’un phallus fait partie des méthodes de concentration et de relaxation.

[…]

L’Ordo Templi Orientis possède la clé qui ouvre tous les secrets maçonnique et hermétiques, à savoir, les enseignements de la magie sexuelle. Cet enseignement explique, sans exception, tous les secrets de la franc-maçonnerie et de tous les systèmes de religion.

[…]

Alors que l’OTO inclus, depuis sa création, l’enseignement de la magie du sexe dans les plus hauts degrés de l’Ordre, quand Crowley est devenu le chef de l’Ordre, il a élargi ces enseignements et les associe à des degrés divers de la manière suivante:
VIII°: Apprentissage des techniques masturbatoires magiques ou auto-sexuelles, dénommé la Petite Œuvre de Soi
IX °: Apprentissage des techniques magiques hétérosexuelles
XI °: Enseignement des techniques magiques de rapport anal.

Le professeur Hugh Urban, professeur de religion à l’Université de l’Ohio, a noté l’accent mis par Crowley sur le sexe comme étant « le pouvoir magique suprême ».

Selon Crowley dans son livre de la loi :

Le livre de la loi résout complètement le problème sexuel. Chaque individu a le droit absolu de satisfaire son instinct sexuel et ce qui est physiologiquement bon pour lui. Une injonction est de traiter tous les actes de sacrements. Il ne faut pas manger les bêtes, sauf dans le but de permettre à l’un d’accomplir sa volonté. De même pour le sexe. Nous devons utiliser toutes les facultés pour avancer vers l’un des buts de notre existence. »

A noter qu’Alfred Kinsey qui fonda l’institut Kinsey dont les thèses sur la sexualité chez les enfants sont reprises pour le

« Guide de l’éducation sexuelle au Québec »

était un proche de Kenneth Anger (membre au onzième degré de l’ordre Ordo Templi Orientis) voire directement un membre de l’OTO.

On peut aussi avoir de bonnes raisons de croire que Marina Abramović, qui organisa des « spirit cooking » dans le cadre de l’affaire Pizzagate, dans laquelle le président de campagne de Hillary Clinton, John Podesta semble avoir été impliqué, est aussi membre de l’OTO.

Enfin, on peut signaler la présence de membres de l’OTO dans le réseau maçonnique comme un certain fondateur de l’OTO au Canada, membre important d’une loge maçonnique et du MLQ (Mouvement Laïque Québécois), d’où la confusion qu’il peut y avoir entre l’OTO et la franc-maçonnerie.

Voici donc le témoignage d’une femme que nous avons rencontrée. Tout au long de son récit, elle explique le calvaire qu’elle a vécu…après ce témoignage qui parait incroyable, on peut comprendre pourquoi Trudeau refusait en 2017 de se prononcer sur un registre public de pédophiles…

LBDP : Bonjour Corinne

Corinne : Bonjour

LBDP : Nous nous sommes parlé vaguement sur internet. Vous aviez un témoignage à partager, une expérience personnelle que vous vouliez nous raconter….

Corinne : J’ai vécu des abus quand j’étais jeune, qui sont des abus sexuels mais qui sont aussi des abus sectaires, de façon régulière…voilà…. Je pense que c’est lié à une secte…je pense à la franc-maçonnerie… une secte à laquelle appartient mon père, qui est un psychiatre assez renommé ici, au Québec…

LBDP : Et…quand est-ce que tout cela a commencé ? Pouvez-vous nous décrire un peu la situation que vous avez vécue depuis votre enfance ?

Corinne : En fait, je pense que cela a commencé vers mes 3 ans mais pour repartir un peu plus loin, je pense en fait que j’ai été conçue dans la perspective d’être abusée. J’ai été conçue par mon père dans cet objectif et ma mère…elle a été utilisée comme génitrice…

LBDP : En étant consciente ?

Corinne : Non, je pense qu’elle aussi était sous contrôle mentale comme sa propre mère, parce que les abus rituels sont générationnels, en fait. Je pense que ma mère a aussi été victime de la franc-maçonnerie et ma grand-mère, sa mère, elle aussi. Sur trois générations nous avons été victimes d’abus rituel et d’une forme de contrôle mental…

LBDP : Et donc tout cela a commencé en France ?

Corinne : Oui, en Touraine… vers la fin des années 80, aux alentours de 1987-88…

LBDP : Pouvez-vous nous décrire ces rituels, sans nécessairement nous donner des détails…

Corinne : Alors, je me souviens de chocs, c’est-à-dire que j’étais réveillée la nuit…

j’étais droguée en fait et on m’emmenait quelque part… je ne sais pas qui m’emmenait mais je présume que c’était mon père puisque je me rappelle de lui lors de ces rituels…nous allions quelque part et comme j’étais droguée et que j’étais très jeune, je ne me souviens pas du lieu précis, ni du chemin qu’on prenait pour aller dans cet endroit….je présume que c’était donc dans le sous-sol de ma maison à l’époque, qui est un ancien monastère… une très vieille maison, qui avait la réputation d’avoir une grande cave à laquelle étaient rattachés des tunnels qui menaient vers l’Abbaye. La cave se trouvait entre le niveau de la maison et le niveau de la rue. Durant ces réunions, il y avait d’autres enfants, j’ai vu d’autres enfants…dont un enfant qui était mourant, qui avait été torturé, je me souviens…

LBDP : Quel genre de torture ?

Corinne : Je ne me souviens pas de la façon dont il avait été torturé mais je me souviens qu’il était ensanglanté et qu’on m’a forcé à participer à ce rituel de torture sur lui… est-ce que c’était un petit garçon ou une petite fille? Je dirais plus un petit garçon…je ne sais plus trop mais c’était un petit enfant, un tout petit enfant de 2 ou 3 ans je dirais…je sais qu’il a était torturé…et je me souviens aussi avoir bu du sang… et d’avoir éprouvé un genre de buzz…est-ce que c’était son sang?

LBDP : Tout ça a possiblement un lien avec… on le sait, en France, un grand nombre d’enfants qui disparaissent chaque année sans laisser de trace.

Corinne : …j’imagine que oui, en tout cas cet enfant-là n’avait pas l’air d’être l’enfant de quelqu’un….en tout cas pas l’enfant de quelqu’un qui était présent…moi je participais au rituel dans le but d’y survivre… j’étais l’enfant d’un FM présent qui voulait monter en grade. En tous cas, cet enfant ne devait pas survivre car il avait été torturé jusqu’à la mort, je ne me souviens pas de son exécution en tant que telle mais je me rappelle qu’il a été salement torturé…

LBDP : Et les personnes qui pratiquaient cela étaient des adultes ?

Corinne : c’est surtout des flashs que j’ai reconstitué mais je crois qu’il y avait des hommes…je dirais dans la trentaine…donc de l’âge de mon père à cette époque-là…fin trentaine…qui…qui pratiquait de la pédophilie. Je sais que mon père a fait de l’inceste avec moi lors de ces séances mais aussi que j’ai été violée par d’autres hommes… je me souviens des pénétrations vaginales alors que j’avais 4 ans…je me souviens surtout de la douleur des pénétrations… même si j’étais droguée et que j’étais sous l’effet d’un hypnotique c’est-à-dire une drogue qui ne vous endort pas mais qui vous rend….esclave quoi…mais j’étais quand même éveillée…je pouvais voir, je pouvais entendre mais je ne pouvais pas réagir… je me souviens du fortement des corps sur les mien et du fait d’avoir été sexuellement très stimulée.

LBDP : il y avait une sensation de douleur donc…

Corinne : oui une sensation de douleur…et je me souviens que j’étais allongée sur une planche ou sur un autel, enfin quelque chose de surélevé…et j’ai subi des douleurs atroces…et pendant très longtemps, je me demandais ce qui avait pu provoquer ces douleurs…et je pense aujourd’hui que c’était des chocs électriques…parce que cela faisait extrêmement mal mais cela ne faisait pas de trace…donc par déduction , je me suis dit que c’était forcément ça…parce que si on m’avait piqué ou si on m’avait pincer ou si on m’avait frapper, cela aurait forcement laissé des traces… et donc il n’y a que l’électricité qui pouvait expliquer ça. Récemment, j’ai rencontré un acuponcteur, un ancien étudiant de psychologie de Mc Gill qui a fait ses études avec la femme de mon père, une psychologue et qui m’a appris que mon père était franc-maçon, et lorsque j’ai entendu ces mots, j’ai ressentie à nouveau la douleur des chocs électriques…comme un vieux souvenir qui revenait… mon visage s’est momentanément couvert de boutons et j’ai cru que mon cœur allait lâcher. J’ai ressentie le souvenir d’une douleur…une peur viscérale qui était aussi forte que celle que je devais ressentir au moment des traumas.

LBDP : Vous étiez attachée ?

Corinne : Je ne sais plus si j’étais attachée mais j’étais allongée…je sais qu’il y avait un drap…enfin je ne sais plus, cela fait quand même très longtemps…c’est assez confus mais je sais que le choc électrique n’était que sur la moitié gauche de mon corps et….je me suis souviens de la lumière…j’ai des flashs…de lumières…rouges, jaunes…c’était assez sombre en fait et il y avait quelque chose d’un peu sectaire, de ritualisé, je ne me souviens pas de la tenue des gens mais je sais qu’il y avait certainement la présence du feu et la présence des enfants faisait en sorte qu’il y avait une ambiance un peu sectaire… intemporelle.

LBDP : Et avec votre mère comment cela s’est passé ?

Corinne : Je pense qu’on droguait aussi ma mère la nuit pour quelle ne se réveille pas… donc ma mère a vraiment été utilisée dans le but de concevoir. En fait, ce que je pense, personnellement, c’est que mon père a acheté son diplôme, il a « dealé » son diplôme de médecine en fait. Au début, il avait commencé des études qui n’avait pas grand-chose à avoir avec ça puis finalement… c’est un narcissique qui a beaucoup d’ego et donc il s’est dit qu’il voulait absolument faire ça, parce qu’il n’y avait qu’une carrière en médecine qui pouvait combler son ego, et lui permettre de tuer le père… car son père était médecin aussi et incestueux donc finalement il a décidé de faire ça mais je pense qu’il n’était pas très bon et donc il a utilisé la troisième voie … il a vendu son âme en fait…parce que je sais qu’il est possible d’acheter des diplômes, grâce à certains réseaux qui passent par l’université et donc il est possible qu’on lui ait donné un diplôme, en échange de cette promesse de faire des enfants pour participer à des rituels qui les programmeraient. Mais là je spécule, je ne peux rien affirmer de tout ça, mais une chose est certaine c’est qu’ici, au Québec, il n’a ni le statut ni les permis qu’il faut pour avoir autant de responsabilités, selon l’acuponcteur que j’ai rencontré il est admis parmi les vraies psy que mon père à “une passe”. Aussi, il faut dire que toutes les théories qu’il défend sur sa spécialité sont un tissu de mensonge en parfaite cohérence avec le système et ceux qui contestent ses théories sont des dissidents extrêmement censurés comme le physicien Andreas Kalcker.

LBDP : Le but c’était peut-être aussi de se rapprocher des enfants d’une autre manière…

Corinne : Non car les abus rituels ne sont pas de simples réunions pédo, elles sont avant tout des moyens de pressions pour s’assurer de la loyauté des membres… Mais en même temps oui, ça prend un certain niveau de psychopathie pédo pour faire ça. Je dois dire aussi que les rapports incestueux correspondent à une certaine culture… car je connais plusieurs personnes qui ont été victimes d’abus rituels maçonniques et c’est étrange, car tous ont des parents d’origines ou qui sont liés aux juifs, en fait. Toutes les personnes que je connais qui ont été victimes d’abus rituels ont un père franc-maçon et une mère juive, cela me semble assez typique comme schéma familial. Je ne sais pas pourquoi en fait…mais les enfants qui sont recherchés pour participer à ces rituels…ce sont des enfants qui ont une certaine génétique et aussi un parent qui les a conçu et vendu pour participer à ça…C’est la conclusion à laquelle j’en arrive…parce que….

LBDP : Parce que votre mère est juive ?

Corinne : Oui.

LBDP : Il faut rappeler à nos lecteurs qu’Hervé Ryssen, dont la spécialité est le judaïsme, a souvent parlé de l’inceste dans le judaïsme comme quelque chose d’omniprésent…

Corinne : oui, c’est vrai que du côté de ma mère, il y a un inceste maternel… qui est générationnel…La plupart des juifs que je connais ont une mère incestueuse mais très peu le dénonce. Faudrait voir si Hervé Ryssen fait des liens entre cet inceste culturel et la Franc maçonnerie…

LBDP : Comment cela s’est passé par la suite en grandissant ?

Corinne : Mes parents ont fait un 2 iéme enfant. Je pense que c’était mieux d’avoir une petite fille, en particulier blonde… les petites filles blondes sont particulièrement recherchées pour ce genre de rituel et malheureusement ma mère a eu un garçon… et quand elle a eu un garçon, mon père a voulu tout de suite divorcer parce que ce n’était pas dans ses plans…. et je pense que c’était en lien avec ça….il a divorcé très très vite et les abus se sont terminés…il est parti très vite… comme si il s’était passé quelque chose et il est venu vivre ici au Canada…. j’avais 7 ou 8 ans…et il a continué à m’abuser sexuellement jusqu’à mes 11 ans à peu près… et après cela, de façon très régulière, vers mes 10 ans…il a commencé à me demander de me prostituer et à me diriger vers ça… de façon explicite, il faut dire qu’avant mes 14 ans, j’étais une personne très différente de ce que je suis aujourd’hui… parce que les abus que j’avais subis m’avait rendu assez narcissique. J’étais méchante en fait, une petite fille un peu snob… j’étais très sociable mais superficielle, j’étais vraiment très rivée sur ma personne… et puis j’ai vécu une commotion cérébrale qui a été un véritable miracle et cela m’a complètement changée. Après ça, je suis devenue très différente, plus proche de la personne que je suis aujourd’hui…très portée sur la justice.

Je pense donc que les traumatismes et les abus dont je vous ai fait le récit à l’instant, avaient comme objectif de générer une dissociation de ma personnalité pour pouvoir me diriger dans quelque chose comme la prostitution.

La prostitution est une valeur chez les francs-maçons. La prostitution dans tous les sens du terme mais aussi au sens premier. Si je parle de cela c’est parce que mon père m’a demandé avec insistance de rentrer dans la prostitution comme si sa carrière en dépendait, en fait. Cela aurait pu être pour assouvir ses désirs de pervers, de pervertir sa fille… cela aurait pu être un fou qui veut pervertir sa fille mais ce n’était pas seulement ça …c’était beaucoup plus sérieux…c’est-à-dire que c’était comme si sa carrière en dépendait. Comme s’il y tenait pour d’autres raisons. C’est-à-dire que mon père m’a demandé de rentrer dans la prostitution. La 1ère fois j’avais aux alentours de 10 ans et en fait, si je n’avais pas eu cette commotion je serai rentrée dans l’exploitation sexuelle vers 16, 18 ans et en fait j’ai réussi à lutter contre ce qu’il me demandait mais, à mes 26 ans… j’avais des problèmes de violence conjugale et j’ai donc commencé à prendre des antidépresseurs… je n’arrivais pas à travailler et j’ai fait une mauvaise rencontre qui m’a présenté la solution de la prostitution comme étant une solution évidente aux problèmes que j’avais à l’époque. Parce que je me suis fait recruter par un professeur de l’UQAM…. qui est peut-être en lien avec mon père, je n’en sais rien…À ce moment, j’avais dans la tête les dizaines de fois où mon père m’avait demandé faire ça et je luttais contre sa volonté depuis des années.

LBDP : Est-ce qu’on parle d’un réseau de prostitution comme on en voit à Montréal ou parle-t-on d’un réseau de prostitution réservé à certaines personnes ?

Corinne : C’était en effet un réseau de prostitution réservé à certaines personnes et j’ai été exploité par eux. Lors de cette expérience très tragique, j’ai rencontré d’autres francs-maçons qui étaient des clients et dont certains voulaient rencontrer mon père… il y a certaines personnes de qui je me suis rapprochée et qui sont un peu rentrées dans ma vie voire totalement et qui ont appris à me connaitre et qui ont compris un petit peu d’où je venais… et qui était mon père… c’est étrange mais ces gens voulaient toujours rencontrer mon père… parce qu’ils se reconnaissent entre eux sans même se connaître.

LBDP : Quand on s’est parlé plus tôt, vous me disiez que vous connaissiez des personnes ici au Québec qui ont vécu les mêmes traumatismes que vous…voulez-vous nous en parlez un peu ?

Corinne : J’ai rencontré plusieurs personnes qui ont vécu des traumas liés à des abus sectaires mais surtout une femme qui a eu exactement le même parcours de vie que moi. Elle soupçonne son oncle, qui est un acteur très connu au Québec mais qui a d’autres activités, de l’avoir fait participer à des choses similaires quand elle était jeune. Elle a exactement le même âge que moi d’ailleurs… cet oncle a vu sa carrière monter de façon fulgurante peu de temps après, peut-être une dizaine d’années après les traumas en questions, mais elle n’a pas vécu de commotion comme j’ai eu la chance d’en vivre une. A 18 ans, elle a été directement plongée dans l’exploitation… elle a eu beaucoup moins de chance que moi, si on veut, car elle y a passé 15 ans…moi 6 ans…mais quand elle s’en est sortie, sa mémoire est revenue… on dirait que la dissociation s’est arrêtée comme pour moi vers les 30, 31 ans… elle a aussi dit que sa mère était sous contrôle mentale…et qu’elle-même aurait été conçue également dans l’objectif de servir l’élite. Je suis certaine que le souvenir des traumas liés aux chocs électriques avait comme objectif de dissocier ma personnalité. J’ai subi un genre de programme dont l’objectif était de me diriger par moi-même vers la prostitution, je ne sais pas comment ces informations me sont parvenues, je ne sais pas comment ils font, mais je sais qu’en plus du harcèlement que mon père me faisait pour m’amener à me prostituer, je suis rentrée dans le réseau comme un zombie, comme si c’était ce qu’il fallait que je fasse, comme si c’était ce pourquoi j’étais faite et comme si j’étais forcée de le faire et cela même si j’étais contre… même si ça ne correspondait pas à mes valeurs et que j’avais parfaitement conscience du fait que j’étais en train de me détruire. J’ai été conçue pour ça et j’ai accomplie mon “destin”…

LBDP : …c’est un peu la logique de concevoir des animaux pour les manger…

Corinne : c’est un peu comme acheter des animaux de compagnie génétiquement modifiés pour pouvoir en faire de parfaites petites choses auxquels on aurait fait subir une programmation ou qu’on aurait dressé pour qu’ils réagissent d’une certaine façon…c’est vraiment dans l’esprit de cette secte où il faut recréer l’homme…il faut refaire l’œuvre de Dieu parce qu’elle est imparfaite…

LBDP : Aujourd’hui grâce à la magie d’internet, j’imagine que vous avez pu vous renseigner, ne serait-ce que pour voir s’il y avait des témoignages similaires au votre. Voulez-vous nous en parler ?

Corinne : oui… j’ai eu des échanges avec un spécialiste du contrôle mental qui m’a indiqué quelques bonnes références. J’ai eu des conversations téléphoniques avec une journaliste indépendante qui a un blog qui s’intéresse beaucoup aux abus rituels et aux réseaux pédocriminels… j’ai fait ces démarches dans le but de confronter mes souvenirs avec le jugement de spécialiste. Elle m’a dit que mes récits correspondaient en fait à ceux de d’autres personnes qui sont passées par le réseau pédophile d’Angers, une ville proche de Tours (France) et ces personnes disaient aussi avoir été droguées et transportées la nuit pour subir des choses.

Aussi, à force de chercher, j’ai trouvé des similitudes entre mon récit et l’affaire “pizzagate”. Premièrement l’existence d’un sous-sol lié aux abus et l’existence de deux pizzerias aux alentours, dans la même rue, exactement comme dans le scandale de Washington DC. Il y a même une pizzeria qui porte un nom étonnement similaire. Serait-ce des lieux de rencontre? Il faut savoir que dans le langage des pédophiles, une « pizza », c’est une petite fille…

…je voulais aussi rajouter que lorsque je suis rentrée dans l’exploitation… j’ai eu le sentiment d’accomplir le programme pour lequel j’avais été formée dans ma tendre enfance…aussi, j’ai eu le même sentiment lorsque que j’ai vécu un avortement tardif en 2012…quand j’ai consenti au meurtre de mon enfant à naître…j’ai eu le sentiment d’accomplir le programme pour lequel j’avais été formatée… cet agenda maçonnique… et de me rapprocher de la religion sans nom qui était la mienne… et ça de façon spontanée…car le programme a comme objectif de former des esclaves qui ont le sentiment de prendre des décisions autonomes…. en fait, au moment où je me sentais la plus rebelle…je me soumettais complètement… .

Source : lebonnetdespatriotes

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