Suisse | Un employé de crèche de 34 ans condamné à 4 ans et demi de prison pour avoir abusé de plusieurs enfants et diffusé de la pédopornographie

La justice saint-galloise a sanctionné l’employé d’une crèche qui a diffusé des photos de plusieurs enfants sur le réseau Darknet.

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Un employé d’une crèche st-galloise écope de quatre ans et demi de prison pour avoir abusé sexuellement d’enfants en bas âge. La peine est commuée en thérapie stationnaire. L’homme âgé de 34 ans se voit aussi interdit d’exercer toute activité avec des enfants.

Le Tribunal de district de St-Gall a reconnu, mardi, l’accusé coupable d’actes d’ordre sexuel avec enfants, d’actes d’ordre sexuel sur des personnes incapables de discernement ou de résistance et de pornographie illégale.

Le prévenu devra s’acquitter d’une peine pécuniaire de 120 jours-amende à 50 francs et d’une amende de 600 francs.

La peine de prison étant commuée en thérapie stationnaire, le principal intéressé ne sera remis en liberté que lorsque le traitement aura porté ses fruits.

Il ne sera pas libéré aussi longtemps qu’il représentera un danger.

Le tribunal n’a pas entièrement suivi l’accusation qui demandait que la peine de prison, commuée en thérapie, soit fixée à cinq ans et huit mois.

Il est toutefois allé plus loin que la peine maximale de trois ans que la défense était prête à concéder.

Durant son procès, le trentenaire a admis les faits qui lui sont reprochés.

Au début, il pensait que ses penchants pédophiles ne constituaient qu’une phase, a-t-il déclaré devant la Cour.

Puis il a pensé pouvoir y résister.

Le prévenu a travaillé durant des années avec des enfants sans passer à l’acte, a-t-il déclaré.

Une dépression l’a ensuite fait plonger, selon ses dires.

Sa victime la plus jeune avait 16 mois au moment des abus.

Certains des actes reprochés à l’accusé ont eu lieu à la crèche.

Le prévenu a en outre avoué avoir fait des photos d’enfants ou les avoir filmés avant de télécharger les images sur le réseau Darknet.

Au total, 4600 vidéos et 61’700 photos pédopornographiques ont, en outre, été trouvées sur plusieurs de ses disques durs.

La police a pu mettre la main sur l’accusé en été 2018, lorsque ce dernier a envoyé des photos pédopornographiques à ce qu’il croyait être un pair.

Le destinataire était en réalité un policier infiltré.

Le trentenaire purge d’ores et déjà sa peine de manière anticipée.

Source : 20 Minutes

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