Suisse | Partage pas des écoliers de vidéos violentes, pédopornographiques, pornographiques, zoophiles et à caractère radical sur WhatsApp

Une quinzaine d’élèves de l’école secondaire d’Elgg ont partagé des vidéos violentes, pornographiques et à caractère radical dans un groupe WhatsApp.

Des procédures pénales sont en cours.

Ouest-france.fr

 

Les contenus partagés dans un groupe WhatsApp par plusieurs élèves de l’école secondaire d’Elgg relèvent du pénal, informe lundi «20 Minuten». Selon la direction scolaire, plusieurs procédures pénales sont en cours.

Les jeunes auraient partagé des vidéos violentes, pornographiques et à caractère radical. Selon la direction, une quinzaine d’adolescents sont concernés. Divers téléphones portables ont été confisqués en présence des forces de l’ordre.

Des déclarations discriminantes et radicales, de la pornographie ainsi que des photos et des vidéos d’une extrême violence : divers élèves de l’école secondaire d’Elgg ont alimenté le groupe WhatsApp «FC NSDAP*» avec du contenu relevant du pénal.

C’est ce qui ressort d’une lettre envoyée par l’établissement scolaire aux parents d’élève, informe lundi «20 Minuten». Selon la direction, une quinzaine d’adolescents sont concernés.

Des collègues de 20minutes sont parvenus à parler avec un des membres du groupe. Selon lui, il a été créé en décembre dernier afin de véhiculer des idéologies nazies.

« Dans notre école, il y a plusieurs élèves qui font régulièrement des blagues nazies ou antisémites »

Interrogé sur le contenu concret du chat, il précise :

« Les gens envoyaient des blagues sur l’Holocauste ou sur les opérations de gazage »

L’adolescent affirme que le groupe comptait à l’origine entre 20 et 30 élèves, mais que, après un certain temps, des néonazis allemands s’étaient joints à eux.

« Pour finir, il y avait près de 200 personnes dans ce groupe. (…) Avec l’arrivée des Allemands dans le groupe, les contenus sont devenus de plus en plus violents et racistes. La pression au sein du groupe était grande »

Dans la missive envoyée au début du mois, l’école précise avoir contacté la police cantonale zurichoise. Elle indique aussi avoir confisqué divers téléphones portables d’élèves, en présence des forces de l’ordre. Les vérifications de la police auraient confirmé les soupçons de « contenus interdits ».

 

Contacté par nos confrères, le directeur de l’établissement scolaire, Reto Scheuermeier, explique que le Ministère public des mineurs a lancé plusieurs procédures pénales. Interrogé sur le contenu précis du chat, il affirme ne pas pouvoir s’exprimer et les renvoie à la police.

Or toutes les tentatives de nos collègues pour joindre, dimanche, une personne au sein de la police pouvant s’exprimer sur l’affaire sont restées vaines.

Selon une personne souhaitant rester anonyme, le chat s’est radicalisé au fil du temps. À un moment, le groupe aurait compté plus de 200 membres parmi lesquels auraient notamment figuré des néonazis allemands.

Les membres du groupe auraient partagé des vidéos à caractère pédopornographique, zoophile tout comme de la propagande du groupe État islamique et des vidéos de mises à mort. Des propos confirmés par un membre du groupe, qui s’est confié de manière anonyme à « 20 Minuten ».

 

* NSDAP signifie Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei, le Parti national-socialiste des travailleurs allemands.

 

Sources : 20min.ch

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