Suisse | «Il l’a mise dans un monde de terreur et d’angoisse»

Un homme a été condamné vendredi par le Tribunal d’arrondissement de Lausanne pour contrainte sexuelle et actes d’ordre sexuel sur sa belle-fille mineure.

C’est le dos courbé et le regard vers le sol qu’un Italien de 53 ans a écouté la présidente du Tribunal d’arrondissement de Lausanne lui lire le verdict : il a été condamné à 2 ans de prison avec sursis pendant 4 ans pour actes d’ordre sexuel sur la fille, mineure, de son ex-femme brésilienne. (NDWP: Foutage de gueule)

En Suisse depuis plus de 30 ans, il a épousé la mère de la victime, qui a ensuite fait venir deux de ses enfants d’une précédente union. Mais, très vite, pendant leur ménage commun, il a notamment à plusieurs reprises caressé la victime, alors âgée de 12 ans, lui a mordu les seins et l’a forcée à le masturber en regardant des films pornographiques.

Lourd passé familial

La mère de la victime, présente lors du procès, a été particulièrement affectée par les événements. Elle-même victime d’un viol au Brésil, avant de rejoindre la Suisse, elle a à plusieurs reprises déclaré lors du procès la difficulté d’avoir appris que sa fille avait subi des actes similaires par l’homme qu’elle avait épousé. Pire encore, elle a ressenti de la culpabilité, ayant fait venir elle-même sa fille en Suisse.

Le quinquagénaire a tout nié en bloc. Son avocat a en vain tenté d’induire que les actes dont la fillette a été victime auraient pu être commis par un autre homme, au Brésil, avant son arrivée en Suisse, en insistant sur le passé familial lourd qui s’y trouvait (lire encadré).

«Ces dénégations sont aberrantes, a tonné la procureure Ximena Paola Manriquez. Cet homme a plongé sa victime dans un monde de terreur et d’angoisse, a eu une manière vile d’assouvir ses pulsions sexuelles et a fait preuve d’une attitude exécrable lors de la procédure.»

La cour a conclu à «une responsabilité lourde de l’accusé, qui n’a pas émis le moindre remord».

Au vu de sa situation stable, tant professionnellement que conjugalement, et considérant les faibles risques de récidive, les juges lui ont accordé «du bout des lèvres» un sursis. (NDWP: Re-foutage de gueule!)

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