St-Michel-sur-Orge | 6 ans de prison pour le pédophile multirécidiviste

non

Il invite des enfants à se livrer à des actes sexuels, seules, avec d’autres enfants ou leur chien
Un homme de 34 ans a été condamné à 6 ans de prison, le 6 janvier dernier, après avoir agressé sexuellement trois enfants à Vigneux, Mézières-sur-Seine et Saint-Cyr-l’École.

Nous sommes le 5 juin 2021.

Une enfant de 5 ans se présente, avec ses parents, au commissariat le plus proche pour porter plainte après un échange avec un homme, par webcam, lui demandant des faveurs sexuelles. Cet homme, âgé de 34 ans, n’en est pas à son coup d’essai.

Domicilié à Saint-Michel-sur-Orge (Essonne), l’agresseur était ce jour-là du côté de Mézières-sur-Seine, pour un repas « chez les parents d’une collègue » de sa femme. Il profitera de cette occasion pour agresser sexuellement la fillette d’un autre couple présent, tandis qu’ils se retrouvaient seuls dans le salon.

Son ADN sera retrouvé dans la culotte de la victime, ce qui permettra de retrouver sa trace.

Lors de son placement en garde à vue, le prédateur reconnaît avoir agressé d’autres victimes.

D’abord une autre fille de 12 ans, toujours lors d’un repas entre amis, cette fois à Vigneux-sur-Seine (Essonne), le 16 mai 2021.

Puis une enfant du même âge rencontrée sur internet, chez laquelle il s’était rendu alors qu’il avait une vingtaine d’années.

C’est justement sur internet, via des chats vidéo, que l’agresseur approchait le plus souvent ses victimes.

Il leur demande alors de se dénuder, de s’adonner à des actes sexuels, soit seules, soit avec d’autres enfants, ou même avec leur chien.

L’individu possédait également des centaines de photos à caractère zoophile et pédopornographique, jugées « insoutenables » par la procureure de la République de Versailles.

Le tribunal judiciaire l’a condamné, le vendredi 6 janvier dernier, à 6 ans de prison avec maintien en détention, ainsi qu’une obligation de soins, et une interdiction définitive de travailler en contact avec des mineurs, tandis que la procureure avait, elle, requis 7 ans ­d’emprisonnement.

Source(s):