St-Malo | Correctionnalisation de viols sur son demi-frère de 13 ans

oui

Pédocriminel En liberté

Le pédocriminel effectuera sa peine sous bracelet électronique
En octobre 2021, un grand-père dénonçait les agressions sexuelles dont son petit-fils de 13 ans aurait été victime. Les faits auraient été commis par son demi-frère ; les enfants ayant la même mère. Le jeune homme de 18 ans, en famille d’accueil, passait en effet un mercredi soir sur deux.

Ce jeudi 16 mars, un prévenu de 19 ans a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme, pour des faits d’agressions sexuelles sur son demi-frère de 13 ans à l’époque.

En octobre 2021, un grand-père dénonçait les agressions sexuelles dont son petit-fils de 13 ans aurait été victime. Les faits auraient été commis par son demi-frère ; les enfants ayant la même mère. Le jeune homme de 18 ans, en famille d’accueil, passait en effet un mercredi soir sur deux, durant l’année 2021, au domicile de la victime à Saint-Malo.

Lors de ces soirées, il aurait abusé de l’enfant, en pratiquant sur lui des attouchements sexuels, lui demandant de n’en parler à personne. Mais l’adolescent a fini par tout dévoiler à son grand-père paternel, afin que cela s’arrête. Il détaille alors les agressions aux policiers.

Devant le tribunal de Saint-Malo, ce jeudi 16 mars, le prévenu, maintenant âgé de 19 ans, reconnaît les faits, tout en hésitant, minimisant ou se taisant. Puis, il lâche :

« Je lui ai proposé, je ne l’ai pas forcé. On a peut-être fait quelque chose de pas bien ».

Le président demande :

« Comment on en arrive là ? »

Long silence, il ne peut expliquer ses actes, se dit même sans attirance particulière pour les garçons. Lui-même, adolescent, aurait été victime de faits identiques de la part de ses oncles. L’expert psychiatre a relevé « une carence affective sévère », chez le prévenu, souffrant de l’absence de ses parents.

À l’audience, l’avocat de la victime refuse la minimisation des faits et dénonce « un viol correctionnalisé », ainsi que les graves séquelles psychologiques subies par le jeune garçon.

De son côté, le parquet déplore le manque d’explications du prévenu sur le passage à l’acte. Le défenseur, Me Neyroud, s’insurge pour sa part et ne voit pas l’intérêt « de briser son client plus qu’il ne l’est ».

Le tribunal a finalement condamné le prévenu à trois ans de prison dont deux ans avec sursis probatoire durant deux ans. Il lui est interdit de contacter et de paraître au domicile de la victime et d’exercer pendant cinq ans une activité avec les mineurs. La peine de prison ferme sera effectuée sous bracelet électronique. Son inscription au Fijais est ordonnée.

Source(s):