St-Gilles-Croix-de-Vie | Un grand-père condamné pour atteinte sexuelle sur sa petite-fille

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« Chut, c’est un secret »
Tribunal Les Sables d'Olonne Photo Journal des Sables
Le grand-père, âgé aujourd’hui de 71 ans, a écopé de trois ans de prison dont un an ferme pour s’être livré à des attouchements sur sa petite-fille de dix ans.

Sur le banc des parties civiles, au tribunal correctionnel des Sables-d’Olonne, la fillette, aujourd’hui âgée de 12 ans, est assise entre sa maman et son papa, lui-même fils du prévenu.

Sont évoqués des faits qui remontent au 15 février 2020 au domicile du grand-père, dans le pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

Il lui est reproché d’avoir « mis la main dans la culotte de sa petite-fille », alors qu’ils se trouvaient seuls sur le canapé du salon de la maison familiale.

Il lui aurait également dit : « Chut, c’est un secret ».

L’homme conteste, se souvient simplement « avoir mis sa main sur le ventre, elle l’a repoussée ».

La problématique : l’alcool.

« Je ne me souviens pas exactement, j’avais bu »

affirme le septuagénaire qui concède tout de même :

« Elle n’est pas menteuse, alors… ».

D’autre part, entendue, l’épouse du prévenu avait déclaré « ne pas avoir confiance en son mari ».

Une référence à d’anciens faits, « des attouchements qui auraient eu lieu sur l’une des filles du couple ».

Pour le procureur de la République, cette réflexion en dit long.

« Si elle le dit, c’est donc sans doute vrai ».

Et de rappeler que, « dans ce type de faits, l’alcool n’excuse pas les actes ».

Une peine mixte est requise, une partie ferme et un sursis probatoire « qui ne saurait être inférieure à trois ans ».

Une peine ferme aménageable

Avocat du prévenu, Me Francisco Segura relativise.

Dans son délibéré, le tribunal a condamné le prévenu à trois ans de prison dont deux avec sursis probatoire pendant trois ans avec obligation de soins.

Au titre de peines complémentaires, il a interdiction de contact avec sa petite-fille et interdiction de contact définitif avec des mineurs.

Il est inscrit au fichier national des délinquants sexuels.

Il n’y aura pas d’indemnisation financière, les parents n’ayant pas demandé de dommages et intérêts.

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