La Seyne-sur-Mer | 3 mois de prison avec sursis pour atteinte sexuelle sur une adolescente de 14 ans

Un Seynois a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour atteinte sexuelle. Malgré un premier avertissement judiciaire, il avait maintenu des contacts intimes avec une fille de 14 ans.

Illustration police François Vignola
À l’écouter, il se poserait facilement en Roméo ayant rencontré sa Juliette. Sauf que ce Roméo de pacotille, âgé de 21 ans, avait jeté son dévolu, l’année dernière, sur une adolescente de 14 ans à La Seyne.
Mis au fait de cette relation, les parents avaient déjà saisi une première fois la justice. L’individu – que nous appellerons Cédric pour préserver l’anonymat de la victime -avait fait l’objet d’une composition pénale le 2 décembre 2016 mettant un coup d’arrêt total à toute relation.Il lui était interdit de la voir L’homme n’en a pas tenu compte. Présenté devant le tribunal correctionnel de Toulon, il a été condamné, pour atteintes sexuelles sur mineur d’août à décembre 2016, à trois mois de prison avec sursis, 1.500 euros d’amende pour la jeune fille et interdiction d’entrer en contact par tout moyen.

Lors de l’audience, le mis en cause a indiqué avoir bravé l’interdit judiciaire. « On s’est revu... », a-t-il reconnu. Pas seulement revu a insisté la présidente.

« Vous avez eu une relation sexuelle avec elle. Une relation non protégée ! Les conséquences sont dramatiques. à 14 ans, elle est tombée enceinte et elle a dû subir une interruption volontaire de grossesse ! Vous avez même été jusqu’à mettre en doute votre paternité…» Me Arnault pour les intérêts des parties civiles, a évoqué la vie actuelle de la jeune fille.

« Il ne s’agit pas d’une histoire d’amour!»

« Elle est déscolarisée. Elle n’a pas passé son brevet. Cette relation a été destructrice pour elle. Elle vient d’être mise en examen par un juge pour enfant pour des actes de violences et elle va être placée dans un foyer. Ses parents sont démunis face à cette situation. Dès qu’ils ont découvert les faits, ils se sont opposés, ils ont réagi », a-t-elle plaidé. Alors non, pour l’avocate, « il ne s’agit pas d’une histoire d’amour Monsieur ! »

Sur le banc des prévenus, lui se prend la tête entre les mains. Découvre le vécu de la victime après ses agissements. Et la présidente de préciser que, lors de ses déplacements avec l’adolescente, l’homme circulait dans un véhicule sans permis, non assuré. « Quelle inconscience !»

Non assisté d’un avocat, le prévenu assure qu’il ne reverra plus la jeune fille, qu’il a compris.

Protéger les mineurs

Intervenant pour le parquet, M. Moretti espère que l’audience aura une vertu pédagogique, « qu’il comprenne que la majorité sexuelle est fixée à 15 ans. L’atteinte sexuelle sur mineur est réprimée. Notre rôle est de protéger les mineurs contre des adultes qui transgressent l’interdit ».

Source : varmatin

 

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