Sedan | Un couple sédanais accusé de viol sur la nièce de la compagne

La tante de la victime aurait aidé son conjoint à violer sa nièce

Ce mercredi débute la première session de la Cour Criminelle Départementale des Ardennes, expérimentée pour 3 ans et ayant pour but de désengorger la Cour d’Assises en y jugeant les crimes passibles de moins de 20 ans d’emprisonnement.

Lors de cette première session, ce seront donc deux affaires de viol sur mineur de moins de 15 ans qui y seront jugées.

A commencer ce mercredi par le procès de Samuel Drouart, un Sedanais de 29 ans, pour le viol d’une jeune fille.

Il sera jugé aux côtés de sa compagne, Cindy Croutelle, de Sedan également et âgée de 35 ans, qui, elle, comparaît pour corruption de mineur et non dénonciation de crime.

Retour sur les faits avec l’avocat de l’accusé, Maître Richard Delgenès.

« On reproche aux deux accusés le viol d’une jeune fille de 13 à 14 ans. Et la position de Mr. Drouart c’est de considérer qu’effectivement il y a eu une relation sexuelle mais contester le viol; alors que quand on a une relation sexuelle avec un mineur de 13 ou 14 ans c’est interdit par la loi.
Mais le pire du dossier c’est tout de même de se  rendre  compte qu’à priori on reproche à la compagne de Mr Drouart d’avoir participer au viol de cette jeune fille et d’avoir même inciter le violeur à passer à l’acte. En d’autres termes de lui avoir plus ou moins offert cette jeune fille. »

«Les expertises psychologiques et psychiatriques montrent que Mr Drouart a du mal à concevoir qu’une jeune fille de treize à quatorze ans puisse ne pas être consentante à une relation sexuelle avec une personne de 25 à 30 ans.”

“Dans une synergie de couple une tante offre sa nièce à son conjoint. C’est toute la difficulté du dossier. Les faits sont caractérisés il y a bien eu relation sexuelle d’une jeune fille .. ce n’est pas contesté ni contestable. Maintenant voir comment ce couple à fonctionné pour violer cette jeune fille c’est tout l’enjeu de l’audience.»

Des faits qui se sont déroulés entre le 1er mai et le 30 juin 2017.
Sur le banc des parties civiles, la victime et ses parents ainsi que le Conseil Départemental des Ardennes en tant qu’administrateur ad hoc.

Les accusés encourent, on le rappelle, 20 ans de réclusion criminelle. Verdict, aujourd’hui jeudi.

 

source : radio8fm

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