Saint-Pierre-des-Corps | 6 mois ferme pour avoir maltraité un bébé de 17 mois
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 15/09/2021
- 18:25
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« On est à la recherche de la vérité »
a commenté Me Lassâad Zribi avant de demander la relaxe de son client.
NDWP : La relaxe ? Un avocat qui ose tout …
Une phrase qui résume bien l’ambiance lunaire de ce procès aux multiples facettes, où diverses affaires remontant à mars 2020 et après ont été minutieusement épluchées par le tribunal, ainsi que les personnalités du jeune prévenu, âgé de 21 ans et de son épouse.
Difficile de démêler le vrai du faux dans cette succession de contradictions, jugée par le tribunal correctionnel de Tours, vendredi 10 septembre, selon la procédure de la comparution immédiate.
Fin août, la belle-mère du prévenu avait appelé la police suite à des SMS assortis d’une photo de linges ensanglantés, relayés par une amie de sa fille.
La jeune femme aurait expliqué aux enquêteurs qu’à la suite d’une violente dispute, l’homme aurait « mis la petite (âgée de 17 mois, NDLR) à plat ventre, avant de lui mettre des coups de poing dans le dos et sur les jambes et de lui frapper la tête contre le sol ».
Un rapport du médecin légiste fait état « d’ecchymoses et de bleus dont certains ne peuvent être que le résultat de violences commises par un tiers », selon le président du tribunal.
Pendant quatre jours, le père était resté introuvable, avant de se rendre lui-même aux forces de l’ordre tout en clamant son innocence.
La mère ne porte pas plainte
« Je ne me constitue pas partie civile, je ne suis pas victime »
a déclaré la jeune mère en début de séance.
NDWP : Surréaliste … le mère remet tout sur sa propre personne, mais ici on parle de sa fille qui a été victime, un parent bienveillant est dans l’obligation de se constituer partie civile pour son enfant qui est mineur !
En couple avec le prévenu depuis plus de deux ans, elle se serait plainte plusieurs fois, auprès d’une éducatrice spécialisée et d’une sage-femme qui la suivaient, de violences physiques, morales et sexuelles. À tel point que la police était intervenue à sa demande plusieurs fois depuis mars 2020 au foyer du couple corpopétrussien.
Cependant, la plaignante s’était toujours rétractée avant de donner de nouvelles versions, ce qu’elle a également fait durant l’audience :
« Il n’est jamais violent, c’est la télé qui est tombée sur ma fille. »
Une plainte pour viol, datant d’il y a plusieurs mois et qui avait fait l’objet d’un classement interne, faute d’éléments, avait également été sortie des archives.
Malgré la défense de la mère et du prévenu, le parquet a requis contre ce dernier dix-huit mois d’emprisonnement dont douze assortis d’un sursis probatoire, une obligation de soins et une interdiction de se rendre au domicile de son épouse.
Des réquisitions suivies par le tribunal.
L’enfant a quant à elle fait l’objet d’un placement provisoire.
NDWP : Encore un enfant placé … dans ce cas, il est évident que ce bébé ne peut pas compter sur sa mère pour le protéger, ni lui apporter amour, sécurité et éducation. Triste affaire …
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