Roubaix | L’un des Roubaisiens accusé d’agression sexuelle est mis hors de cause.

Un des Roubaisiens suspectés d’agression sexuelle sur une mineure dans un hôtel de Bodrum, en Turquie, a été mis hors de cause. Les autres sont toujours incarcérés dans l’attente de leur jugement.

turquie-prison

Contrairement à ce que nous indiquions dans l’article du 1er septembre, un des Roubaisiens soupçonnés d’avoir participé au viol d’une mineure anglo-américaine dans un hôtel de Bodrum le 22 août dernier, a été rapidement mis hors de cause. Seuls cinq Roubaisiens sont donc incarcérés à la prison de Mugla.

Lyes, qui se trouvait en vacances avec ses cinq amis, a lui aussi été placé en garde à vue dans la nuit du 22 au 23 août. Mais au cours des auditions, il a été rapidement innocenté par la jeune fille ayant déposé plainte pour viol.

Le jeune Roubaisien se trouvait au restaurant de l’hôtel lorsque les faits supposés de viol se seraient produits. Il n’aurait eu aucun contact avec l’adolescente. Il a donc été libéré à l’issue de sa garde à vue et est depuis revenu à Roubaix.

Jugement le 24 septembre

Quant aux cinq autres jeunes garçons, ils sont toujours en détention à la prison de Mugla dans l’attente de leur jugement prévu le 24 septembre. D’après leurs proches,

la détention se passe plutôt bien pour le moment. Comme ils sont jeunes, d’autres détenus veillent sur eux. Il y a notamment des Syriens qui les aident “.

S’ils reconnaissent avoir eu des relations sexuelles avec la jeune fille, les Roubaisiens réfutent toute accusation de viol ou agression sexuelle. Ils affirment que la jeune fille était consentante et qu’ils ne savaient pas qu’elle était mineure.

La souscription sur internet, ouverte pour financer les frais de justice et de traduction qui s’élèvent à 35 000 euros, n’a pour le moment récupérée que quelques centaines d’euros.

Dans l’hypothèse où les Roubaisiens seraient condamnés par la justice turque, ils pourraient faire une demande de transfèrement dans une prison française. Une procédure qui met en moyenne dix-huit mois à aboutir.

Source : lavoixdunord.fr

Source(s):